La Douleur ...

La Douleur ...

Dissimule l'absinthe dans l'abîme,
De tes pensées mâles et lancinantes,
Lorsque vînt Fou qui hurle : " Victime ! "
Lui, qui pleure la mort de son amante.

Le voilà en deuil, s'exclamant : " Pourquoi ? "
Le malheureux dans son fichu chagrin,
Lui, qui naguère, était fier comme un Roi,
Le voilà torturé comme un marin.

Tu voulais qu'il saigne plus ! Ô, Vilain Pieu !
O Toi qui daignes t'extirper de nos cieux.
Voulant une fois de plus, voir le sang couler,
Dans nos lies innocentes et inavouées.

Ô il va te falloir de la patience,
- Grimpion - et un soupçon de véhémence,
Pour t'acquitter et croire en ton dessein,
Il n'est pas l'heure du grand tracassin.

Sais-tu seulement la couleur du sang ?
Fille de la Mort ! L'arcane sans nom,
Pendant que tu humes les innocents,
Saches qui paie son dû : " La rédemption. "

Stéphane Paulel ( Farfouillis du poète Vol1 )

Oui, c'est l'étrange attrait de l'abîme qui se met en abyme. O divine fée !

Une douleur qui s'exprime... des plaies difficiles à cicatriser.

amitiés kébécoises,

André,épervier