poésie ou texte

Je me contiens, je me retiens, j'essaie de l'oublier
Mais elle est là, dans mon esprit, inaccessible...
Je ne sais que faire, agir ou dépérir ?
La deuxième solution est la meilleure, m'enfermer dans un carcan de douleur.
Pour préserver cette amitié, pour que cet amour, caché, enfoui
au plus profond de mon coeur, ne se dévoile au grand jour et brise cette relation d'amitié.
Si durement acquis et si pleinement partagé.

On peut parler là de dilem cornélien, dans lequel mon choix, n'influera point
C'est à elle de choisir, c'est à elle de me guérir, mon triste avenir est
Entre ses mains, mais elle ne le sait pas, elle ne le voit pas
ou peut-être, est-elle dans le même cas de figure que moi ?
Je ne le sais pas, je ne le pense pas, je ne la mérite pas.
Physiquement, elle est belle, socialement, elle est pleine
Et moi je suis seul, et pauvre, asséné de peine.

Mon manque de courage n'est pas singulier, et fait de moi,
une autre de ces bouses coincées dans le boyau culier, de l'amitié, de la passion, de l'amour !
Mais suis-je amoureux ? Suis-je passionné ?
Tout ce dont je suis sûr, c'est que je fais preuve d'une grande amitié, que je n'ai, envie,
De gâcher.

C'est mon choix. Je resterai donc seul, sous cette pluie aride, à regarder le soleil se coucher,
La nuit s'éveiller, et l'obscurité régner.
Jusqu'au moment, où, le parfum, les formes, la vue, les goûts.
Tous aussi parfaits les uns que les autres, Hurlent la mort d'un ton exécrable.
La transhumance de ces âmes, de mon âme...
Sera donc inévitable, et me conduira, à l'aube d'une nouvelle vie.

C'est un poème bien sur, d'une belle littérature même.
S'il est écrit en prose, il n'en ressort pas moins beaucoup de sentiment.

Nous le déplacerons quand le temps sera venu dans :
Les Poèmes sans contraintes métriques