La pluie martèle

La pluie martèle,


La pluie martèle
Tambours battant
Sous les ordres
Du chef d'orchestre de dame nature
Qui s'appelle : tempête

Elle subi sa loi
Se plie à tous ses caprices

Frappe toutes les surfaces,
Les transformant en instrument

Pendant que le guide
De sa baguette brillante
Imprime des mouvements
Rapide comme l'éclair
Le son, lui, viendra quasiment
En même temps

Tout est percussions,
La salle est immense,
Le public pendu aux fenêtres

Mais jamais personne n'en redemandera
De ces notes fluides
Tombant des cieux

Sauf les cultivateurs;
Ces magiciens aux mains vertes
Quittent parfois l'enclume
Et doivent parfois jouer de l'arrosoir
Autour de l'épouvantail
Cheveux en bataille
Qui tourne sur lui même comme un fou
Comme pour dire:  « mets en bien partout » 

Dans ces champs les sillons
Absorbent tous les sons
La charrue rouillée s'embourbe doucement
Et la musique est finie

Spoiler:

[color=darkred]Salut, naturel

Quel rafraîchissant texte poétique que celui-ci.

Les mots justes, choisis et disposés convenablement pour donner une fluidité à la lecture.

C’est la simplicité même du texte qui lui donne son charme, réfléchissant les sentiments exprimés sur le lecteur, l’amenant à visionner le scénario exprimé et à y communier pleinement.

J’ai particulièrement aimé tes deux expressions : « les magiciens aux mains vertes » pour les cultivateurs, et « les cheveux en bataille » pour l’épouvantail. Très bien trouvé.

Très inspiré!! Bravo!!

Je me permets les deux petites notes suivantes :
a) la métaphore relative à la chute (partie finale du texte) est intéressante pour comprendre d’où elle origine. Cependant, dans mon opinion, le texte s’en passerait facilement.
b) Le mot « percution » devra s’écrire « percussion ». Tu peux éditer ton texte pour le corriger, si tu le veux.

Amicalement

armando39 a écrit:

[color=darkred]Salut, naturel

Quel rafraîchissant texte poétique que celui-ci.

Les mots justes, choisis et disposés convenablement pour donner une fluidité à la lecture.

C’est la simplicité même du texte qui lui donne son charme, réfléchissant les sentiments exprimés sur le lecteur, l’amenant à visionner le scénario exprimé et à y communier pleinement.

J’ai particulièrement aimé tes deux expressions : « les magiciens aux mains vertes » pour les cultivateurs, et « les cheveux en bataille » pour l’épouvantail. Très bien trouvé.

Très inspiré!! Bravo!!

Je me permets les deux petites notes suivantes :
a) la métaphore relative à la chute (partie finale du texte) est intéressante pour comprendre d’où elle origine. Cependant, dans mon opinion, le texte s’en passerait facilement.
b) Le mot « percution » devra s’écrire « percussion ». Tu peux éditer ton texte pour le corriger, si tu le veux.

Amicalement

merci pour tes remarques armando39

la métaphore qui sert aussi de conclusion explique aussi que la pluie si elle martèle le support peut être absorbant
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plus tard les champs de blé devenu grand
produiront de la musique
quand ils seront balayé par les vents

J'ai lu ta poésie sous une pluie battante...
J'ai apprécié ta manière de nous faire goûter cet instant si simple.
L'orage se métamorphosant en un immense orchestre à ciel ouvert m'a beaucoup plu.

Spoiler:

sandipoete a écrit:

J'ai lu ta poésie sous une pluie battante...
J'ai apprécié ta manière de nous faire goûter cet instant si simple.
L'orage se métamorphosant en un immense orchestre à ciel ouvert m'a beaucoup plu.

Spoiler:

ah les petits plaisirs simples qui nous grandissent...
ont les décrits et ont s'en lasse pas

jme demande si les anges ont des plumes imperméables lol