Que je mire, vidé; sinistres moments
Que dissipe ta robe colorée
Alors que j'hésite. Enfin t'empoignant
Obsédante et angoissante pensée.
Que dissipe ta robe colorée
Le désir d'à nouveau me recueillir :
Obsédante et angoissante pensée,
Près de mon palpitant j'aime te sentir.
Le désir d'à nouveau me recueillir,
Ton caractère n'ayant rien d'une chienne
Près de mon palpitant, j'aime te sentir.
Nous ne formons qu'un et ta chair est mienne.
Toncaractère n'ayant rien d'une chienne,
Bouche contre bouche, nous nous dévorons,
Nous ne formons qu'un et ta chair est mienne.
Une cigarette. Place à l'obsession.
Bouche contre bouche,nous nous dévorons,
Négligeant de cette accolade ardente
Une cigarette. Place à l'obsession :
Ta salive teintée d'or, excitante.
Négligeant de cette accolade ardente,
Dansant sur les tables au son des tambours :
Ta salive teintée d'or excitante
M'en fait oublier les autres alentours.
Dansant sur les tables au son des tambours,
Toute ta délicatesse fruitée
M'en fait oublier les autres alentours;
Persistant sur ma lèvre délabrée.
Toute ta délicatesse fruitée
Portée à ma bouche, opulente rondeur,
Persistant sur ma lèvre délabrée
M'enivrant, jamais tu ne m'écoeures.
Portée à ma bouche, opulente rondeur
Que je goutte de ma langue, je me moque,
M'enivrant, jamais tu ne m'écoeures,
Ignorant la jalousie de quiconque.
Que je gouttede ma langue, je me moque
Des écarts de conduite; de mes grands pas,
Ignorant la jalousie de quiconque,
Valse, danse uniquement avec toi
Des écarts de conduite; de mes grands pas
Ai je brisé ton pied. Et là, la gifle !
Valse, danse uniquement avec toi
Ne seront plus et déjà l'on me siffle.
Ai je brisé ton pied ? Et là, la gifle !
Mes yeux rivés sur ton pied; les morceaux
Ne seront plus et déjà l'on me siflfle :
Dégage pauvre abruti, sombre idiot !
Mes yeux rivés sur ton pied; les morceaux
De mon idéal bruissent dans ma tête :
"Dégage pauvre abruti, sombre idiot !" ...
Adieu taille de guèpe, fragrance envoûtante !
De mon idéal bruissent dans ma tête;
D'une marche désordonnée, je m'en vais;
"Adieu taille de guêpe, fragrance envoûtante" ...
Doux souvenirs dont je suis séparé ...
D'une marche désordonnée, je m'en vais,
Rejoindre mon lit où je me plonge
"Doux souvenirs" dont je suis séparé,
Je pose la main sur mon ventre et songe ...
Rejoindre mon lit où je me plonge ?
Alors je puis t'inviter dans mes rêves !
Je pose la main sur mon ventre et songe :
De plus, tu ne me souhaiterais pas : "Crève !"
Alors je puis t'inviter dans mes rêves ,
Je suis des aventuriers le timide,
De plus tu ne me souhaiterais pas : "Crève !" ?
Alors ne sois pas, coeur de verre cupide !
Je suis des aventuriers le timide,
Ô bière que j'aime infiniment,
Alors ne sois pas, coeur de verre cupide,
que je mire, vidé; sinistres moments.
Rémi
PS: version améliorée de l'un de mes textes sous forme de pantoum; non définitive car appelée à être retravaillée notamment en terme de ponctuation, de rimes,voire être raccourci ... Hope you enjoy !