Journal d'un Vampire

Je suis le grand Veilleur qui fuit pendant la sorgue
Son antique tombeau, grisé par l’incessant
Désir de savourer la fontaine du sang,
Lorsque dans les couvents sonne l’hymne de l’orgue !

Je suis le monstre éclos qui rôde dans la morgue,
Je suis parmi les rois des morts le plus puissant
Et je vis, voyageur, souvent me déplaçant ;
J’ai des yeux de feu comme les feux **d’Escandorgue !

Alors si, par hasard, tu vogues dans la nuit,
Troublé par le chagrin et par l’immense ennui
Dans les obscurs confins des tristes cimetières,

Si par hasard tu sens tout autour de ton cou,
Ô rêveur vagabond, l’étreinte de mon coup,
Sache que tu mourras par mes pulsions altières !

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Troubadour

**Un célèbre massif volcanique en France

Les Celtes déjà y célébraient des rites.
Bel et discret hommage, aussi, aux Fleurs du Mal.

En réponse:


Joël Gissy
Joelgissy-poesie.com

Joël Gissy a écrit:

Les Celtes déjà y célébraient des rites.
Bel et discret hommage, aussi, aux Fleurs du Mal.

En réponse:

L’Un Seul

Tel Ta’abatta Sharran son sabre sous le bras
Pour dompter dans la nuit une goule des sables,
Tourbillonne au gré de ses sinueux manèges
Des vaguelettes ébouriffées de fins draps
En ondulations aux contorsions aimables
La grâce sans pitié d’un léopard des neiges.
Sans cesse une herse abattue qui mord du liège.
Le fauve à pleines dents est pris en son piège,
Enchevêtré d’un amoncellement de lieux,
Dont la fausse vertu se jeta sur le pieux.

Joël Gissy
Joelgissy-poesie.com

Merci ami de plume;je te félicite aussi pour tes vers sublimes!