Mon œil a vu un ange, Ô conteur.

Mon œil a vu un ange, Ô conteur.

Mon œil a vu, ô conteur ;
Un collier de perles étinceler,
Entre deux pétales rouges de pudeur,
Qu’un sourire lentement écartelait.
***
J’ai vu : se lever une pourpre aurore,
Sur des joues au Toucher de soie,
Et s’étendre vers les yeux en émoi,
Où le noir de nuit se pique de points d’or.
***
J’ai vu : un chapelet de cils,
Objet de toutes prières
Du soufi vêtu de fils ;
Quémandant sa lumière.
***
J’ai vu : des sourcils en arcs puissants,
Qui décochent des flèches du regard
Où s’abritent des éclairs innocents
Qui tuent par jets de dard.
***
J’ai vu : des délicates oreilles,
Qui n’acceptaient que les poètes
Dont le murmure est une fête,
Et étourdit l’esprit de merveilles.
***
J’ai vu : la nuit la plus noire
Tomber en successives vagues,
Sur un front blanc d’ivoire,
Et toucher deux seins en dagues
***
J’ai vu : la nacre du cou,
Estimée au dessus de l’or,
Accumulé des grippe-sous
Dans leurs coffres forts.
***
J’ai vu : un soyeux ventre plat
Autel de tous les crimes
Où l’amour a ses forçats
Sur son billot les écime.
***
J’ai vu : entre deux collines lisses
Se blottir un buisson ardent
Qui annonce à l’élu complice
Les secrets de son dedans.
***
J’ai vu : des belles jambes telles des mats,
D’un voilier qui âprement lutte,
Pour éviter son trépas
Sur des flots qui le culbutent.
***
J’ai vu : mon bel ange,
Sortir de mes verbes,
Venir m’embrasser sur l’herbe,
Pour l’avoir décrit en songe.
***
Mebkhout Beghdad

J'ai lu : mon doux aède
Sortie de ton calame
Une magnifique âme
Devenant ton remède

J'ai lu : l'ami poète
Amoureux de sa muse
Et moi qui m'en amuse
Ma plume je te prête

mebkhout beghdad a écrit:

Mon œil a vu un ange, Ô conteur.

Mon œil a vu, ô conteur ;
Un collier de perles étinceler,
Entre deux pétales rouges de pudeur,
Qu’un sourire lentement écartelait.
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J’ai vu : se lever une pourpre aurore,
Sur des joues au Toucher de soie,
Et s’étendre vers les yeux en émoi,
Où le noir de nuit se pique de points d’or.
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J’ai vu : un chapelet de cils,
Objet de toutes prières
Du soufi vêtu de fils ;
Quémandant sa lumière.
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J’ai vu : des sourcils en arcs puissants,
Qui décochent des flèches du regard
Où s’abritent des éclairs innocents
Qui tuent par jets de dard.
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J’ai vu : des délicates oreilles,
Qui n’acceptaient que les poètes
Dont le murmure est une fête,
Et étourdit l’esprit de merveilles.
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J’ai vu : la nuit la plus noire
Tomber en successives vagues,
Sur un front blanc d’ivoire,
Et toucher deux seins en dagues
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J’ai vu : la nacre du cou,
Estimée au dessus de l’or,
Accumulé des grippe-sous
Dans leurs coffres forts.
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J’ai vu : un soyeux ventre plat
Autel de tous les crimes
Où l’amour a ses forçats
Sur son billot les écime.
***
J’ai vu : entre deux collines lisses
Se blottir un buisson ardent
Qui annonce à l’élu complice
Les secrets de son dedans.
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J’ai vu : des belles jambes telles des mats,
D’un voilier qui âprement lutte,
Pour éviter son trépas
Sur des flots qui le culbutent.
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J’ai vu : mon bel ange,
Sortir de mes verbes,
Venir m’embrasser sur l’herbe,
Pour l’avoir décrit en songe.
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Veuillez m'initier à votre vision de poète amoureux et saturé de sagesse
J'apprécie énormément votre style imagé plein de reverie et de romantisme ...
Mes amitiés