LE GUI

LE GUI



Dans le clair obscur d’une image froissée
Je cueille une branche de gui, aumône désuète
Années fragiles épinglées sur une étoile filante
Mes souvenirs se dressent, humbles et blessés

Une branche de gui, parasite d’un EDEN rédempté
Oscille discrètement et m’entraîne dans le dédale du temps
Cette image aux couleurs lassées, avatar de mes tourments !
L’arrière saison s’est présentée, le vent s’était ridé

Une branche de gui a réfléchi ma solitude
Aux tempes argentées, mes songes et ses fissures
Ce gui a apaisé mes doutes, peinture d’une photo vieillie
Aux heures nocturnes et somnolentes j’ai bu l’élixir

Une branche de gui m’a conté les paysages lointains
Où mes aïeux reposent sur une terre païenne
Mes pères chérissez moi je suis fille de devin !!
Vous épousez la pleine lune lorsque le pas lourd des ombres résonne

Raymonde verney

J'aime bien ton poème Raymonde.
Parce qu'il est plein d'amour.
De ton amour pour ceux que tu as laissé sur cette terre lointaine.

Mais ils sont aussi dans ton coeur. Donc tout prés de toi, pour toujours.

Gros bisous^^

:Aimer:

un gui sur un coeur rempli de beaux sentiments d'amour aux siens ....
un gui sur un arbre qui a vu la vie passée......... au fil des cheveux qui blanchissent et un regard .Quel regard ma chére Raymonde....

j'ai bien égréné tes mots sages ...tous tendres de gui.