La source de mes maux

La source de mes maux

Là, où le doute devance nos incertitudes,
L’hésitation ralentit notre geste créatif,
Mais nous avançons dans la plénitude,
Le sublime porte sa louange au delà du récif.

Je dois affronter le silence dans une clairière de non dits,
Plonger dans l’imperceptible et habiller la transparence,
Du cheminement de l’image à la lettre, naitra mon écrit,
Dans un espace d’amour, l’envol de ma correspondance.

Je reviens donc vers vous, ange qui me tient la main,
Et, soulève l’épaisseur du mystère dans ma poitrine,
Vous enchantez mes phrases de votre éternel refrain,
Et, redorez ma plume si celle-ci s’abandonne au spleen.

Là, où l’on peut vous prononcer, je vous aime, éternelle beauté,
La poursuite du bonheur impossible dans vos courbes gracieuses,
Onde de mes désirs, porteuse de ma semence, spirituelle clarté,
Dieu que c’est bon d’être possédé par votre nature généreuse.

Votre musique jaillit de mon esprit provoquant un émoi,
Elle orchestre une vision souterraine de mon entr’aperçu,
Et, vous me composez, mot à mot, dans la douleur et la joie,
Un poème, qui tient entre ses lignes, toute ma vie, suspendue.

Mais pourquoi, m’avez-vous choisi, insatiable poésie ?
Certes, j’ai l’âme d’un enfant et j’aime la magie du mot,
Mais mon parcours émotif n’intéresse personne, ici,
Et, votre vibration divine n’a pour source que mes maux.

Alain Meyer-Abbatucci

LLL

des mots sur des maux !! il est très beau ce texte Merci

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Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie.
La beauté de l'âme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps.

Merci Nouria,
Ton écho sur mes mots est toujours beau!

Bec

Dès lors où l'on vous lit, vous estes intéressant
Même si vostre pensée est quelques fois obscure
Hormis quelques tortures que je perçois céans
Vos textes point ne sont de douces sinécures.

Les mots façon puzzle que l'on jette en vrac
Ne peuvent en aucun cas engendrer poésie
Dès lors où tout de go le texte est tout de trac
Même si le fier lecteur relève le défi...

Bien à Vous

Mais pâle imitation de Ronsard n'apporte rien de nouveau,
Car là, où ne vrille aucun sentiment pour un style vieillot,
Mon puzzle à l'emporte pièce vaut bien meilleure poésie,
Seul le lecteur éclairé et sensible en goûte l'harmonie.

Monsieur, il semble que mon propos vous ait blessé.
Vous m'en voyez mal aise, mais pour bien tout vous dire,
Mon style est antérieur au sieur que vous citez,
Puisque je ne l'ai lu qu'après que de sévir.

Je lui préfère Villon qui me semble plus gai,
Sans omettre Rimbaut que je prise en effet.
Pardon pour cette offense mon très cher poète
J'aurais dû réfléchir avant de me commettre.

Bien à Vous Mort de rire

Voila, ce qu'il nous fallait! Une petite joug littéraire!
qui me semble pas piquer des vers.

Exprimez-vous, Monsieur, selon votre bon vouloir,
Mais laissez de grâce les grands poètes dans leur histoire!
Cessez donc de reculer derrière des paravents,
Offrez-nous de manière moderne vos vrais sentiments!

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