Jeunesse éthérée

Jeunesse éthérée


De ma course éperdue dans le vaste monde, long voyage,
J’ai cherché un nid d’amour sur les ailes des hauts arbres,
Mais l’oiseau de plumes bleues s’éloignait à mon passage,
Je caressais le duvet des nuages et le ciel restait de marbre.

Enroulé autour des nuées, le vent m’a porté sur ses rivages,
J’y ai vu des sources de lumière, briller le soleil de ses feux,
Si mes regards se sont posés sur des fronts courbés et sages,
Ils rencontrèrent aussi des pupilles tourmentées, grands yeux.

Ah ! Jeunesse éthérée, dont le cœur s’est glacé dans l’illusion,
L’adolescent aspire aux plaisirs dans un mélange de couleurs,
Mais sortilèges de l’esprit ne durent que temps d’une évasion,
Dure descente, pour ceux qui s’accrochent à un faux bonheur.

Comment l’orage traverserait-il, la vie, pour un éclair joyeux?
La nature, son eau courante mue comme le cœur des femmes,
C’est elle qu’il nous faut cajoler, respecter, chérir de son mieux,
Ses racines sont pur amour, seule, sa semence fait planer l’âme !


Alain Meyer-Abbatucci

Comment l’orage traverserait-il, la vie, pour un éclair joyeux?
La nature, son eau courante mue comme le cœur des femmes,
C’est elle qu’il nous faut cajoler, respecter, chérir de son mieux,
Ses racines sont pur amour, seule, sa semence fait planer l’âme !

je l'avais lu mais pas commenté oups un bel écrit...

Merci, je souffrais que ce poème passe inaperçu!
Pourtant la drogue toujours et encore galope,
Notre société est bien malade, qui l'eut cru?
La France,1er pays européen de psychotropes.