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Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
Gérard SANDIFORT alias Sandipoete
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 RETOUR D'ITALIE 2

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Méphisto
Plume de Saphir
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MessageSujet: RETOUR D'ITALIE 2   RETOUR D'ITALIE 2 EmptyMer 29 Avr 2009 - 19:45

Pourtant Méphi, cuidez que cette situation nous sauva la vie et que je n’en remercierai jamais assez les enfers même avec cent jours de Sabbat, que ma belle Labyrinthe aie en ce jour de l’An de grâce 1629, la bonne idée de se mettre en situation intéressante.

Ainsi, dès que nous nous disposâmes après nous estre restauré à rejoindre nos couches de fortune, je décidait que chacun , inclue ma personne, monterait son tour de garde de manière à ce que tous puissent se requinquer d’un sommeil réparateur après cette journée, somme toute assez éprouvante, puisque ayant parcouru plus de dix lieues meshui et d’une seule traite.

Je décidais donc de monter le premier tour de garde avec relève toutes les deux heures, Gilles assurant la dernière garde car, de par son jeune âge, il était fourbu. Ainsi donc, l’œil aux aguets, ma montre à gousset indiquant 11 heures, je pris ma garde auprès du feu veillant sur le sommeil de mes gens et la sûreté de nos biens. Labyrinthe était nerveuse, mais au vue de sa situation, point ne m ‘en inquiétais. Les trois autres chevaux me paraissaient calmes, aussi tout était on ne peut plus rassurant.
Les deux heures que durèrent ma garde, passèrent relativement rapidement et ce, sans que la fatigue me fasse violence. Je réveillais donc Karl afin qu’il assure son tour. Tel qu’il convient à un soldat, il me sembla ne dormir que d’un œil , car à peine son épaule touché, qu’il me brandit sous le gargamel un poignard qui me fit une peur telle que je crus qu’il allait m’égorger. Me reconnaissant, il se confondit en excuses m’assurant qu’il ne devait sa survie qu’à sa vigilance, me priant instamment de lui pardonner son geste qui n’était que réflexe. Remis de mes émotions, de bonne grâce je l’assurais que point rigueurs ne lui tenais, quoi que ne fendant pas l’air assez, la peur m’ayant presque fait souiller mes hauts de chausses.

Ainsi Mon Geppo, tu as faillis pisser dans tes braies ? Hahaha, il m’eut donner plaisir de voir cela, sacré non d’un diable, Geppo pisser dans ses braies, hahaha par Satan…

Point ne vous trouve drôle Méphi, auriez-vous autrement réagi en lieu et place ?

Certainement non Geppo, mais point à ta place aurais été puisque quinze ans de campagne avec le Navarrais, m’ont appris qu’il ne faut jamais réveiller un soldat sur le qui vive de la manière dont tu l’a fait. Hahahaha, pisser dans ses braies ! Geppo, tu es impayable…

Hum ! Je préfère continuer ma narration et oublier vos moqueries ! Vraiment drôle, que nenni ! Faut-il que vous soyez mon Ami, autre que vous, raison m’aurait rendu.

Geppo, t’aurais-je fâché ? De grâce, la moquerie n’est guère pour toi, mais de la situation !

Certes mais vous vous gaussez ! Brisons là Méphi, je disais donc, Karl prenant son tour de garde, je pus donc m’octroyer, du moins le pensais-je, six heures de repos. Soudain, au milieu de la nuit , de furieux hennissements suivis de peu par deux coups de feu, l’un du pistol, l’autre de mousquet à ce qu’il m’a semblé, nous réveillèrent en sursaut, mais le plus rapide à réagir fut Choux-fleurs qui pistol à dextre, braquemard à senestre était déjà sur ses gambettes parant aux dangers.
Karl hurla, Monsieur gardez-vous, des faquins nous veulent occire et détrousser !

Ci fait, mon Suisse lui répondais-je armes aux poings, combien ?

Dix à ce qu’il semble Monsieur, mais je crois en avoir cueilli un d’une balle en plein front.

Ils en restent donc neuf m’apensais-je en mon for. Choux fleur, prends par la dextre et tente de les contourner, dis-je à mon Suisse. Quant à toi Gilles, ne me quitte pas d’un poil et cesse de trembler comme pucelle le soir de son mariage ! Karl, toi qui a le plus d’expérience, que suggères-tu ?

Je vais tenter de prendre la poudre à canon dans les fontes de ma selle Monsieur, ainsi je vais me risquer à fabriquer des grenades. Couvrez moi Monsieur…

Karl, mais que vas-tu faire après ?

A peine Méphi avais-je posé la question que Karl avait disparu. Une ombre surgie à vingt pas de moi, je fis feu. Un hurlement me donna à penser que j’avais touché ma cible. Huit m’apensais-je encore… Un autre coup de feu plus lointain retenti, puis la voix de Choux-fleurs: 7 les Amis !
Karl revint avec son chargement .
Gilles recharge mon mousquet et les pistols dis-je agacé à mon page tremblant de peur. Il semblait ne pas m’entendre, aussi, une paire de calottes lui firent reprendre ses esprit et je réitérais mon ordre !
Gilles, petit merdeux, recharge les mousquets et les pistols avant que je m’occupe de tes fesses !
Semblant reprendre le commandement de son esprit, il s’affaira à sa tâche les larmes aux yeux. Un des faquins soudain surgit du bois la face haineuse et le mousquet au poing, Karl lui déchargea le sien en pleine face. La tête à moitié emportée, le gueux sembla voler avant de lourdement tomber à terre. Six me dit Karl . Les montures m’inquiétaient, je me disais que si d’aventure un des coupes jarrets venait à nous prendre à revers, nous serions en mauvaise posture de nous voir voler les chevaux et ainsi estre priver de tous moyens de fuir. C’était sans compter avec Choux-fleur. Ce dernier, en vieux soldat de Saxe Weimar, avait éventé l’idée des croquants, se tenant à portée de mousquet du lieu où se tenaient nos bestes, Aussi, lorsqu’un des robeurs voulut se glisser auprès d’elles, mon Suisse lui tira sa mousquetterie et, ne riez pas Méphi, l’atteignit, le cuideriez-vous, au cul. Le gueux perdant son sang comme un goret s’enfuit et n’alla pas bien loin comme nous le sûmes plus tard puisque nous retrouvâmes son corps baignant dans son sang à dix coudées de nostre camp. Cinq marmonna Karl.

Une voix retentit alors du bois . Mes Seigneurs, certes nous ne sommes plus que cinq , mais vous ne sortirez pas vivant de ce guêpier, la patience est notre fort et le temps joue pour nous. Alors que diriez-vous de nous laisser la moitié de vos montures, une bourse d’écus d’or, toutes vos provisions, ainsi que la moitié de vos armes ? N’est-ce point cher payé pour la mort de cinq gentilshommes du cru ?

Tudieu ! Des gentilshommes répondis-je ? ! Plutôt gueux mal nés de bagasses engrossées par des Lansquenets ! Il ferait beau voir de commercer avec des perces bedaines tels que les marauds que vous estes se prétendant Sangs Bleus !

Calmez-vous Monsieur me dit Karl, il nous faut ruser .

Dega me Karl , dis-je rouge de rage .

Faisons en sorte qu’ils croient que nous acceptons ce choix Monsieur, une idée me vient. Remplissons une des malles de poudre et de pierres. Ensuite, proposons leur de déposer la moitié de nos vivre, bien, chevaux, et armes, puis demandons qu’ils respectent le contrat et nous laissent partir.

Mais tu sais bien Karl, que ces loqueteux n’ont aucune parole et que dès que nous aurons rempli nostre part de marché, ils nous irons sus, hors que nous n’aurons plus qu’un mousquet et deux pistols pour faire face.

Bien le sais-je Monsieur, mais dès qu’il voudrons venir prendre possession de la picorée, surprise les attend.

Messieurs dis-je, nous acceptons contraint et forcé, nous disposons près de notre feu, malles, armes, pécunes et montures pour vous prouver nostre bonne foi, nous mettrons à vingt pas une malle avec sus, un mousquet et deux pistols ainsi que la poudre et les balles, le reste sera placé en deçà afin que gage d’honneur vous ayez.

Nous avions dit toutes les vivres mes Seigneurs !

Certes mes Saigneurs, mais notre souci d’équité veut qu’ayant pris cinq de vos vies, vous revienne la moitié de nos biens.

Juste Monsieur, me hucha celui qui me semblait estre les chef de ces brigands.

Hors sus, Mon Prince, procédons à l’échange. Quel moyen suggérez-vous ?

Bien , vilain ! Mon page va réunir la picorée que vous exigez. Durant ce temps, mes gens vous tiendrons en respect pour nous éviter traistrise de votre part. Ensuite, comme il fut stipulé de prime, le premier coffre vous sera placé avec les armes près du feu, le reste vingt pas en retrait.
Dès ceci fait, nous prendrons congé de vostre mauvaise compagnie. Mais il faut que vous sachiez qu’un de mes Suisse capable d’oster la creste d’une Aigrette à cinquante pas, ne vous quittera pas des yeux durant nostre retraite. Ceci vous convient-il Sieur bas de poil ?

Assurément Mon Prince, pour vous servir nous cria ce fils de bagasse.

As-tu entendu le barguin Choux-fleurs ?

Tout ouïe Monsieur, me cria le Bernois

Gilles, file aux chevaux, munis-toi de deux hongres, d’une mule, ainsi que des deux malles de son bast et cesse de faire dans ton haut de chausses. Serais-tu bougre tudieu ?

Non point Monsieur, de ce pas j’y courre !

Quel es ton plan Karl ?

Mettre sur le devant la malle emplie de poudre et caillasse, y déposer le mousquet, les deux pistols, balles et poutre sus afin qu’ils voient nostre bonne foi . Attacher comme convenu montures et vivre à vingt pas de retrait et quitter les lieux.

Serait ce sensé Karl ? Je ne vois pas le piège !

Monsieur, que d’avant le départ de vostre page Gilles, un mot lui ai remis à l’intention de Choux-Fleurs. Ce dernier, lorsque nous battrons en retraite, laissera les quidams approcher de la malle contenant l’explosif et les armes juchées sus. De fait, les armes serons comme chesvre pour leu, il y voudrons taster de prime et ainsi estre en force pour des croupières nous tailler. Hors, dès qu’ils serons à distance requise, d’une balle bien placée au mitan de la malle, mon compère Helvète, leur fera pester à face et génitoires.

Fichtre, tu es rusé comme goupil Karl, certes nous y perdrons prou, mais moins que vie.

Entre deux maux Monsieur, ne faut-il pas choisir le moindre ?

Oui da Karl, nul ne le conteste.

Et la ruse fonctionna Geppo ?

Plus qu’espéré Méphi, dès que stratagème en lieu et place fut, nous partîmes comme prévu et, selon le récit de Choux-Fleur qui ne manqua rien de la scène, les cinq larrons comme un seul homme, se précipitèrent sur nos armes comme soudard sur pucelle. Notre bernois n’eut plus, d’un tir bien ajusté, qu’éparpiller les gueux.

Et bien Geppo, tu peux remercier Labyrinthe, car si la monture mâle d’un des croquant n’avait éventé le guet-apens en humant ta jument, tu ne serais pas céans pour me conter ton fait.

Certes Méphi, mais pour l’heure, me permettez vous de me retirer en ma chambré, le vin aidant, le sommeil me gagne et je crains de n’avoir guère les esprits très clairs ce soir.

Vas donc Geppo, requinte toi ! Demain si tu y consens, nous organiserons en l’honneur de ton retour parmi nous, un banquet où serons invités moult gentilshommes ainsi que Dame Annaïg de Breithz à qui tu as manqué je crois. Ne t’ai je point dis ? Elle ne parle que de toi depuis ton départ. Aurait-elle appétit de toi Geppo ?
Mais, tu n’es pas quitte pour autant, après ta nuitée, il te faudra me conter la suite de ton périple mon Ami, allez, vas dormir et que la nuit te soit douce, j’ai fais bassiner ta couche par Chloé, les nuits de janvier étant très froides en cette bonne ville de Paris.

Le bonsoir et merci à vous Méphi . Pour répondre à vostre question, Dame Annaïg accompagne mes nuitées en rêve depuis fort longtemps.

Hum ! Geppo, tu es un coquin…. Je me disais aussi… Bonne nuit.






Chapitre 2


Le bonjour Geppo, la nuit te fût elle reposante ?

Assurément Monsieur, la chambre que m'avez octroyé ainsi que le loud, me furent seyant au cul et confortable à souhait.

Bien, prends place et restaure toi de cette collation que ...... nous a concocté en l'honneur
de ton retour .

La cuisse de cette poularde m'émoustille papille Monsieur, peux-je y planter la dent ?

Certes cuisses et "sot l'y laisse" Geppo, point de gène, ces italiens semblent ne guère t'avoir
engraissé durant ton séjour ...

Non point Monsieur, tout le rebours, je fus repu de potron minet à vèpres, mais les garces de
Toscane ainsi que de Lombardie, sont de telles cramantes, qu'à peine engraissé, je perdais en
leur sein.

Ha, ha Geppo, il te faudra me conter tes embardées et autres nocturnes chevauchées !!!

Mummmm, je mis emploierai Monsieur mumm, soyez en assuré, hum, dès que ma sous ventrière sera comblée et contentée .

Bois donc Geppo, tu t'empiffre sans boire, que ne vas tu t'étouffer ?!


Te souviens tu en 1473 sous Louis le onzième, dieu garde son âme, lors de notre visite au château de Plessis lez Tours répondant aux ordres de Sa Majesté le Roi, lequel, avait une mission à nous confier concernant Charles de Bourgogne dit le téméraire ?

Ci fait Monsieur, bien aise si je m'en souviens !

Te remembre tu de la nuit que nous avons passé en une auberge de Tours répondant au doux nom de "La caille au nid " ?

Certes Monsieur, certes.

L'arberguière du lieu te revient elle à l'esprit ?

Comment pourrais je l'oublier Monsieur, un met de choix s'il en est ! D'ailleurs, de grand amour vous fûtes tombé de la tenancière au point dans pâmer comme jamais depuis, une garce cet effet vous fit !!!

Que de souvenir Geppo, Dame Véronique, ainsi se nommait la croquante. Jamais de ma vie, et diablesait que durant mes 5000 ans de vie de la damnée j'ai rencontré et couches partagé, je n'ai aimé si fort garce. Elle me donna un fils que nous nommames Sytrys comme tu le sais. Et bien le croirais tu, cette nuit j'ai rêvé de ma douce Véronique qui malheureusement n'est plus, 150 ans déjà ...

Monsieur, j'ai souvenir en effet ! Vous l'aviez épousé en secret, sa condition ne permettant pas
une officielle union. En ces temps difficiles, il m'était plaisant de vous voir heureux et gaillard en cette grande amour que vour portiez à Dame Véronique.

Satan sait si elle me fut revèche et difficile à séduire, la biche n'était que gueuse, sauvage et glissante comme anguille, mais avec ce chien que peu de garces de cour, targuer se peuventpossèder . Elle refusa sa couche, à moi, Duc et Paire de France !!! Tudieu, Geppo, j'ai cru mourir de dépit et couroux. Il m'a fallu batailler et assièger la caille et son nid durant jours et semaines sans relache.
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