Et dans les livres

Alors j’irais tout droit en ouvrant grand les pages.
A travers un sapin je verrais ta fenêtre
Et tes yeux verts. Figé, j’aimerai ton visage.
Tu trouveras ça drôle, tu voudras me connaître
Et tu seras sublime et tu riras souvent
Ta main dans les cheveux, ta gorge blanche à moi.
Et je deviendrais pâle et je serais tremblant
Tu me prendras la main dans un élan de joie.
Nous connaîtrons à deux les aspects noirs du jour,
Le peu de bleu du ciel et tout l’espoir des courbes
Souvent à deux, proche parfois mais nous toujours.
On aurait avancé mais comme tout s’embourbe…
Aussi un jour on aurait du se disputer.
Tu aurais fait de moi des mots purs et violents.
J’aurais aimé une gifle en ultime baiser.
Puis ton mépris sévère et jamais décevant
Pour que tu penses à moi sans même le savoir.
Mais en secret j’irais vomir après t’avoir croisé
Aux bras d’un autre fou qui croira tout avoir.

C'est tellement la vie...

Kissss