Peuple touchant

Peuple touchant
Aux ondes folles
Peuple criant son auréole
Par les vallées
Et les caveaux
Peuple encerclé
Par quelques mots.
Peuple assombri
Par quelques actes
Jamais fini
Pas un seul pacte
Peuple enragé !
Criant famine
Aux affamés
Que rien ne mine.
Peuple rebelle
Peuple insoumis
Peuple fidèle
Peuple amoindri
Peuple trempant
D’encre magique
Les cahiers blancs
Des minabliques !
Peuple vivant
Sans en souffrir
Peuple priant
Pour en finir
Avec nos corps
Et vivre l’âme
Au lieu de l’or
Des moins infâmes.
Peuple aspirant
Devant les portes,
Ou les croyants
Souvent s’emportent
A croire moins
Et penser mieux
A n’aimer rien
Sinon vos yeux.
Peuple innocent
Coule trop vite
Dans le néant
Qui nous invite.
Peuple perdu
Dans ses pensées
Et dans ses rues
Jamais chiffrées.
J’écris quand même
En relisant
D’anciens problèmes
Moins innocents.
Peuple du froid
Décembre enfin
Porte vos voix
De morts de faim.
La foulitude
Inespérée
Des peuples rudes
Est arrivée
Pour laisser place
A quinze amants
Que rien n’agace.
Devenu fou
J’écrivis peu.
A tous les coups,
Peuple peureux
Crevant d’angoisse
Je faisais taire
Toute menace,
Mon cœur d’hiver.
Les gens ignorent
Que pour quelqu’un
On puisse encore
Changer en bien.
Toute l’année
J’hésite mal
Sans me forcer
Je devins pâle !
Allez c’est mort
Mes vieux amis
Nous font du tort
Mais quels amis !
J’entends des voix,
Jamais la tienne
Pendant des mois
Pour quelle haine ?
Des sueurs froides
Jetées aux vents
De camarades
Aux longues dents.
Peuple stupide !
Aux vies vécues !
Au teint livide !
Aux mains connues !
Tu prends de haut
Ta propre vie !
Tu trouves beaux
Tes ennemis !
Suis-je si laid
Qu’on me repousse ?
Ou si discret
Que l’on m’émousse.
Peuple timide
Aux vies atroces
Peuple apatride,
Douleur féroce
Et contenue,
Depuis décembre
Et toutes vues
Mais dans ma chambre…
Peuple coriace
Dont les enfants
Aux joies vivaces
Couraient souvent,
Tu perds le pied
Tous tes espoirs
Sont menacés
Plus de pouvoir !
Et l’on dira
L’amour est vieux
Ne survit pas,
Le temps fait mieux
Sur nous que nous
Sur lui faisons.
Mais à genoux
Tous nous restons
Des hommes vrais.
Peuples nombreux
Dont l’on connaît
Le pis, le mieux
Levez vos gens
Sur le chemin
Qui dans l’instant
Ne mène à rien.
La triste erreur !
On me fait dire
Quelques horreurs
Pour que j’expire…
Jamais pourtant
Ca me ressemble ?
Parfois je mens
Mais dans l’ensemble
On n’en sait rien…
Alors on crie
A l’assassin,
Peuples vomis.

C'est magnifique d'écrire ainsi à ton âge !
Je suis sur le cul...

:!Bravo:

Merci beaucoup ^^ la plupart de ces poèmes ont été écrit il y a deux ans, depuis j'avais un peu délaissé la poésie pour écrire des romans et des pièces de théâtre [un très bon exercice pour ce qui est de la construction des alexandrins :p ] ( que je vais m'empresser d'allez poster dans leur section respective )

Et puis hier soir, une amie ( Angy =) m'a montré ce forum, et je l'en remercie, j'ai lu quelques un des poèmes qui s'y trouvaient et ça m'a intrigué, j'ai relu quelques uns de ceux que j'avais écris et je me suis demandé ce que vous en penserez. Voila, on peut dire que vous m'avez redoné le goût de la poésie, donc je compte bien vous faire partager ce que je vais écrire dans les jours à venir =)

Ravie de t'avoir redonner l'envie d'écrire. Tu as du talent, ne le cache pas, et n'hésite pas à nous faire partager tes écrits.