Quand Un Poète Meurt

Quand un poète meurt le temps s'arrète et dit aux hommes: allez circulez les brebis ,le lion est mort

Quand tu parles de la mort d'un poète je ne sais pas s'il s'agit d'une mort naturelle ou d'un assassinat
Un poète assassiné c'est le bras de dénociation qu'on casse

Ecoutons le GRAND BECAUD , quelle émotion !

http://fr.youtube.com/watch?v=LTLZ4UFXoJ8

C'est un plaisir Gérard

Walid

J'adore ce poème car c'est un sujet que
j'apprécie. Le poète est l'âme de son écriture,
sa plume le guide dans des folles aventures, le
plaisir des mots, le sublime, la passion.

Bravo Gérard pour cet écrit!

André, épervier

Il est beau ton océan d'amour, Gérard
"Des vers qui couleront dans la mer en cadeau" ce sont ceux d'ici et d'ailleurs devenus intemporels...
Et j'en profite, l'ami pour te souhaiter une excellente année de douceurs et de mots de bonheur et santé à toi et ceux que tu aimes.
Kty

Merci beaucoup Kty !
C'est très gentil à toi.
Je te souhaite une année 2009 délicieuse de bonheur d'amour et d'affection.
Je te souhaite aussi beaucoup d'inspiration,
afin que tu puisses encore nous gâter de ta belle plume poétique.

Ne pas trop larmoyer
car on risque la tache
ou pire se noyer
Rions sous nos moustaches


J'aime bien ton poème, mais j'espère que personne n'est mort, alors je n'oserais plus rire sous ma moustache

C'est gentil Michel.

Un poète ne vit pas très longtemps,
Il se croque la vie à pleines dents,
Brûle toutes cartouches en mêmes temps
Se moquant des faux-culs, des faux-semblants,
Un poète ne vit pas très longtemps.

Un poète ne vit pas très longtemps,
Si vous l'avez cru voir vieillissant
Son fantôme, son spectre, assurément
Ou sa dernière blague d'étudiant,
Un poète ne vit pas très longtemps.

Un poète se meurt de temps en temps,
Ce n'est pas la cohue à l'enterrement
Juste quelques amis, quelques parents,
On n'a pas alerté les présidents
Un poète se meurt de temps en temps.

Un poète se meurt de temps en temps
On ne retrouve pas de testament
Encore moins d'héritiers, de prétendants
Seule est là, la compagne des jours sans
Un poète se meurt de temps en temps.

Un poète c'est sûr c'est emmerdant
Et ça n'est jamais très, très bien pensant
À la moindre injustice ça va gueulant
Contre les cons, le vice et les puissants
Un poète c'est sûr c'est emmerdant.

Un poète c'est sûr c'est emmerdant
Ça ne craint ni l'exil, ni les tourments
Ça écrit quand est grand le dénuement
Avec la dernière goutte de son sang
Un poète c'est sûr c'est emmerdant.

Un poète ça vit très très longtemps
Si j'ai dit le contraire apparemment
C'est que les mots, les mots, c'est bien changeant
S'ils sont dits au passé ou au présent
Un poète ça vit très très longtemps.

Un poète ça vit très très longtemps
On ne compte le nombre de ses enfants
Il en naît chaque hiver, chaque printemps
Qui la gloire du prophète vont chantant
Un poète ça vit... très très longtemps.

J'offre à ta lecture ce texte de chanson est d'Alain Barrière
Il a traité le même sujet d'une autre manière.
L'important, c'est de ne plus mourir grâce à nos mots qui se mélangent
à ceux des autres poètes.

j'ai aimé lire ce texte qui s'écoule comme une douce mélodie....très plaisant...

amitiés,
nico

nico !
Merci au troubadour !

Bonjour Gérard,

Je trouve ton poème superbe !

En écho, je te poste celui-ci :

La mort n'atteint pas le poète
Il passe au-dessus du trépas
S'il a semé des pâquerettes
Impérissables dans ses pas

Ayant bravé us et coutumes
De son vivant, sans retenue
A travers son oeuvre posthume
Peut-être il sera reconnu

Son imagination fertile
Réanimée, rejaillira
On analysera son style
Et son écho retentira

Ses mots d'une beauté totale
Mis dans la bouche des enfants
Dans un souffle, iront en pétales
Fleurir le langage étouffant

Ses trouvailles, ses aphorismes
Ouvriront de nouvelles voies
Alors sa verve, son lyrisme
Immortaliseront sa voix

La mort n'atteint pas le poète
Disparu, il est toujours là
Son verbe chante dans nos têtes
Plus éclatant de l'au-delà

bonjour à tous,
il n'y a que de belles plumes dans ces parages !! comment ai-je pû louper ce chemin ?
et de ce partage....
LIBELLULE.

Bravo Roger Massé et Sandipoète !

Un grand thême de poésie joliment relevé par vos échos qui se répondent.

Des mots tellement beaux et tellement vrais !
Les artistes, et donc les poetes, sont immortels , ne serait-ce que par les oeuvres qu´ills nous laissent.
Beaucoup d´émotion á la lecture de ce poeme, d´autant plus que c´est bientôt l´anniversaire du déces de mon poete préféré.
Le fait de continuer á penser á eux et á les lire est une maniere que nous avons de leur rendre hommage, de perpétuer leur mémoire.
Merci pour ce magnifique partage !