Ma dernière leçon.

Invité

Ma dernière leçon.

sous titre: Aux Mots

Les mots pleuraient au creux de ma main incendiaire
Qu'ils fussent d'aujourd'hui ce que j'étais hi/er
Nul ne changerait plus leur chemin, leur chanson
Et ce serait ainsi ma dernière leçon:

Apprendre en l'Ecriture
Le doux de la Nature!

Les consonnes aimées, les voyelles sonores
Qui - pour un rien du tout - à jamais nous honorent;
Danse la poésie de bonheur en bohème
Lorsque les mots avouent: "je t'aime, oh oui je t'aime,

Poursuit ton écriture
Au chant de la nature!"

Ils savent tout de moi ces mots apprivoisés,
Connaîssent mes secrets à travers ma croisée
Comme divinement on échange sa vie
Pour de folles raisons, de mauvaises envies;

Les Mots, par l'Ecriture
Inventent ma nature!

Je les trouve pi/eux et d'autre fois rebelles
En la strophe effacée qui - peut-être fut belle -
Et dans l'abnégation pour tous les Êtres las
Les mots - comme un présent - sont toujours, toujours là,

Au gré de la nature
Inventant l'Ecriture!

Les Mots, les Mots, les Mots *1 d'un autre parchemin
Viennent dans l'exigüe d'une incendiaire main,
Est-ce mon écritoire, à quelque endroit, blessée
Qui aurait tant vécu qu'elle en aurait assez

Lorsqu'en mon écriture
Il est tant de ratures?

Alain Girard

Copyright. Tous Droits Réservés

Le 10 09 2018

*1 Texte ancien quant aux Mots !

[size=32] [/size]Les Mots, les Mots, les Mots

Les mots, les mots, les mots contre tout ce qui blesse
L’homme en tout lieu de vie que toute vie délaisse,
Les mots pendus aux mâts des drapeaux glorifiés,
Les mots lorsqu’on ne sait plus à qui se fier !

Mais le jour élabore à l’écrit son silence
Lorsque l’homme détient les armes de l’offense
Et qu’au rythme effréné de ses folles tueries
Les mots gisent dans l’ombre de ses boucheries ;

Regardez le glorieux visage du soldat
Quelque soit son drapeau, juste du bout du doigt,
Il fait feu à tous vents dans sa jungle imbécile
Et l’aube des folies ne bronche pas d’un cil !

Regardez, regardez les hier, les demain
Où partout sur la terre on étrangle à deux mains,
L’on torture et l’offense est à ce point blafarde
Que des armes aux poings l’homme partout se farde,

Et les mots et les mots dans le vent des révoltes
Ne peuvent exister qu’au lieu qu’on les récolte
Face aux champs de bataille, aux armes qu’on déballe
Les mots, les mots, les mots, rien que les mots… pour balle

Alain Girard
Copyright. Tous Droits Réservés
Dépôt SACEM 2014

Invité

Je les trouve pi/eux et d'autre fois rebelles
En la strophe effacée qui - peut-être fut belle -
Et dans l'abnégation pour tous les Êtres las
Les mots - comme un présent - sont toujours, toujours là,

superbe stophe alain
bises

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