Tellement, tellement !

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Tellement, tellement !

Ma vie s’est arrêtée un jour de grande peur ,
Il ne me souvient pas où était cet instant,
Quel fut le cri poussé comme poussent les fleurs
Ni parmi trop de jours, ni juste au gré du temps !

Accrochée mon histoire à l’arbre de l’oubli
J’ai marché – çà et là – comme un pierrot perdu,
Rien n’effaça jamais cette peur qui me lie
Au non-vivre étoilé de cordes de pendu !

A chaque main touchée j’offris ma poésie
Tel adoucir l’angoisse, en mon cœur, déposée !
Nul ne saura me dire où l’on va, qui choisit
Le chemin de l’amour en gouttes de rosée !

C’est ainsi qu’à présent seuls les Mots me regardent,
Poète effarouché aux bruissements du jour
Et de mes jours noués le geste de mes hardes
Quand l’ivresse ne sait le moindre mot d’amour !

Existe-t-il un lieu, une ombre sur ma chaire
Ecrivant mon soleil dépourvu de blessure
Et fut-elle vraiment tout ce qui m’est si cher
En l’ultime perdu de ce qui me rassure ?

Vous n’êtes pas
Un moindre pas
Et mordre la poussière existe en son linceul
Tellement, tellement – de Vous – je me sens seul !

Alain Girard

Le 23 05 2018

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Ta solitude est celle des sages, comme le dit si bien Joseph Michel Antoine Servan :
" Le sage goûte de la société et se nourrit de la solitude "

Mes amitiés

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barateur a écrit:: Ta solitude est celle des sages, comme le dit si bien Joseph Michel Antoine Servan :
" Le sage goûte de la société et se nourrit de la solitude "

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