Le Colosse (de Rhodes)

L'eau en se prosternant, dévoile des coraux
Cramponnés à la vie et deux pieds minéraux
Tel de piètres vassaux qu'un doux grégal agite
Par milliers, sur ce pied de chair et de granite.

Il attend, hiératique, tel un funambule.
Déchue de sa force, il n'est qu'un somnambule.
Cependant, en dessous de cette peau cuivré,
Des muscles affichent la puissance passée.

Admiré des mortels, les dieux le respectaient.
Dans ses bras, une sève séculaire pulsait
Au rythme régulier de son cœur athlétique.

Il accueillait vastes nefs et frêles tarides
Dans la mer égarées sur les plaines arides.
Auguste par essence. Suzerain ascétique.

Superbe sonnet Guillaume !

Dommage que tous vers ne sont pas identiques en nombre de syllabes et parsemés de fautes d'orthographe...


Amicalement.

Roger.

Parfait, Guillaume !

Personnellement, je ne suis pas non plus un modèle, il ne faut pas hésiter à me signaler des imperfections..

Amicalement.

Roger.

Le colosse de RHode hante encore notre imaginaire bien que comme les jardins suspendus de Babylone et le Phare d'Alexandrie, il n'existe plus.. Merci à toi de nous l'avoir ressuscité