Doucement approche l'automne

Si déjà les sorbiers sont garnis de baies pourpres,
Que le ciel reste bleu et le soleil ardent,
Les cigognes aux prés sentant les frimas sourdre,
Font escale chez nous pour quitter l'Occident.

Les fougères au bois, prennent des teintes rousses
Et les grands blés fauchés ont fini de blondir,
Sous les pins bienveillants, germent parmi les mousses,
Des girolles dorées tendres comme un soupir.

Un écureuil s'attarde en cherchant des noisettes
Plus ambrées que les cieux quand la clarté s'endort.
Majestueux le cerf, lentement part en quête
De la biche craintive aux candides yeux d'or.

Le ruisseau regarde s'étirer le nuage
Qui le fera chanter lorsque viendront les pluies,
Et le lac rêvera de suivre le voyage
Quand l'hirondelle fuit les frimas de l'ennui.

Notre bruyère en fleurs prête aux premiers colchiques
Le suave parfum par ses brins susurré
Et poète l'oiseau ajoute sa musique,
Espérant que l'été veuille encore durer.

Un tableau au charme si particulier, jusqu'à éveiller chez moi des appétits iconoclastes auxquels je ne peux résister. Les girolles, au parfum délicat...
Soit ; j'en remplirai mon panier avec une pensée spéciale pour vous, chère poétesse !
Amitiés.

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L.Kazan **

Bonjour Lucien,

C'est la pleine saison, surtout si le temps est chez vous aussi "mouillé" qu'ici, et je crois que nous aurons un peu le même menu !
Et un bouquet de bruyère décore déjà ma cheminée !

Amitiés
Jeannie.

Hello Jeannie

Quelle jolie description des prémisses de l'automne....La nature n'est pas calquée sur notre calendrier et si déjà les cigognes font route vers l'Afrique .....

Bien à toi

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Membre ContributeurSurfeur

SOMMAIRE DU GRIMOIRE DE SURFEUR

Ma contrée fait partie des zones privilégiées où, trouvant à suffisante de la nourriture en hiver dans les canaux et marais salants des polders attenant à la Zélande, les cigognes sont résolument sédentaires. On peut les observer partageant paisiblement les prairies inondées avec les abondantes et tonitruantes populations d’oies et bernaches venues de Scandinavie… Je suppose qu’il en va de même pour le pays de Nantes et Guérande, cher à notre ami Roger. Leurs congénères de régions moins tempérées entreprennent un long périple dans les cieux de France, passant par-dessus les Pyrénées catalanes (pour ainsi plaire à Jeannie) ou basques selon leur lieu de départ, en direction du détroit de Gibraltar, passage obligé vers les sites hivernaux de l’Ouest africain subsaharien. La date précoce n’a rien d’inquiétant : il en va ainsi depuis la nuit des temps.

Amitiés.

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L.Kazan **

Encore 2 petites "réparations" pour que ce poème soit parfait.

Et le ruisseau regar//de s'étirer le nuage 6//7=13
Le ruisseau regarde // s'étirer le nuage 6//6=12

La bruyère en fleurs // prête aux premiers colchiques 5//6=11
Notre bruyère en fleurs // prête aux premiers colchiques 6//6=12

Très beau tableau pré automnal
Bec

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
Doucement approche l'automne Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

Bonsoir Surfeur,

Les premiers jours de l'automne ne sont pas si éloignés et c'est toujours vers cette époque que l'on voit des nuées de cigognes s'abattre pour un cours repos sur les prés catalans (il y en a eu jusqu'à 250 autour de la rivière).

Amitiés
Jeannie.

Bonsoir Lucien,

Les charmes de la Zélande et des contrées avoisinantes réside aussi dans les innombrables variétés d'oiseaux et les vols de cigognes sédentaires, alors que je me contente seulement de suivre leur passage durant deux ou trois jours.

Amitiés
Jeannie.

Bonsoir et merci Gérard,

Je suis décidemment incorrigible. J'ai repris ce poème tant de fois que lorsque je rectifiais une erreur, j'en faisais de nouvelles.

Amicales bises
Jeannie.

» Acrostiche 5 .....la fin approche :)
» Je m’approche de l’autre monde
» Doucement je vis...
» Tout doucement