La jeune femme.

Invité

petite explication:

j'ai écrit de nombreux textes pour un peintre de grand talent,
puis je m'aperçus que mes mots n'avaient de sens qu'à valoriser
les peintures de cette personne aussi lui ai-je demandé de supprimer
mes mots de son blog. De ce fait je n'ai plus dans mon PC aucun texte
relatif à ses peintures ayant subi sur mon PC plusieurs bugs!
j'ai retrouvé ce soir, une peinture de cet artiste et j'ai laissé aller
mes mots sur ce magnifique tableau.

voici:

La jeune femme.

Languissante à mourir aux bleutés de ses draps

Graci/euse et fleurie de tendresse en douceur *

La jeune femme entend : « je te prend dans mes bras ! »

La jeune femme sent venir son âme sœur !

L’ocre du mur brûlé de ses parfums cachés

Reflète les secrets que l'amour apprivoise

Ainsi ce qu'on oublie de ce qu'on a cherché

Ainsi que, sur un lit, quelque fois l'on se croise !

Elle effleure son sein ! Lascivement rêveuse

Et les yeux entrouverts elle s'invente un monde

Où l'on est à la fois toute nue et heureuse

Loin du faux bruit qui court, loin des choses immondes !

Ses cheveux roux et noirs dessinent un ruisseau

Sur les draps de sa vie comme une appogiature

A l'orchestre d'aimer qui, d'un simple pinceau,

Colore la beauté qu'inventa la nature !

Son sourire est éteint comme une fleur fanée !

L'ivresse ne sait l'âge et l'âge n'attend pas

Quel que soit le présent le nombre des années

Qu'il y est, même au loin, le murmure d'un pas !

Dans les clartés du rêve en ses galbes radieux

La jeune femme apprend l'amour enseveli ;

Sous les gravats des ors bien souvent l'on prie Dieu

Même si, par amour, l'on ne sait plus son lit !

* le: / indique la bonne prononciation du mot dans le vers

Alain Girard

Le 23 06 2016

Bonjour Alain,

J'ai trouvé le poème vraiment en adéquation avec la peinture et romantique dans son propos.

Si j'ai bien saisi l'avant-dernier quatrain, j'écrierai "qu'il y ait".....Le dernier vers m'a paru un peu obscur mais peut-être, est-ce ma compréhension qui l'est :)

Bien à toi

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Invité

Bonjour Surfeur,

merci de ta lecteur...

concernant le verbe être dans mes deux derniers vers,
surtout le dernier:

"Quel que soit le présent le nombre des années
Qu'il y est, même au loin, le murmure d'un pas !"

j'aurai pu écrire:

Qu'il y soit - même au loin - le murmure d'un pas

autrement dit:
Qu'il s'y trouve, même au loin, etc... (c'est l'idée)

(mais là y aurait répétition de plus j'ai voulu
revenir au présent donc c'est toujours le
verbe "être")

avec avoir je ne vois pas le sens de mon vers.
mais peut-être un fin limier de l'orthographe nous
éclairera t il?

Pour le dernier vers qui te semble un peu flou,
c'est normal, moi-même je ne me comprends pas toujours
Erreur

Amitiés
Alain

Re bonjour Alain,

J'avais lu le vers en l'assimilant à exister donc éventuellement

"Qu'il y existe (à contracter en qui existe), même au loin, le murmure d'un pas"

et par extension pour ne pas changer le mètre, je remplaçais exister par avoir au subjonctif présent.

Tout ça, c'est bien subjectif, je te l'accorde par avance.

Bien à toi

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