Et le lac est couleurs

Claude Monet, Le Bassin aux Nymphéas, 1899

L'onde du lac paraît si rose

En mirant les rhododendrons,

Que l'oiseau sur leurs fleurs se pose

Pour nous charmer d'une chanson.

Les pins laissent choir des aiguilles

Pour estomper d'un peu de vert,

Le radieux teint de jeune fille

D'églantine oubliant l'hiver.

Un petit nuage qui passe

Jalouse aussi ces eaux si bleues

Et les pare de cette grâce

Du blanc de ces rêves frileux.

Le genet à l'assaut des cimes

Désirant aussi son reflet,

Parfume d'arômes sa dîme

Pour que le vent vint le souffler.

Et le soleil qui déjà baille

Vient déposer des teintes fauves,

Mais le soir qui toujours le raille

Préfère y poser du mauve.

Et dans ce miroir de silence

Vient briller l'or des yeux des cieux,

Des ondes suivant la cadence

Pour que les protègent les dieux.

Toujours aussi musicaux et descriptifs de la nature tes poèmes, Jeannie ! Bravo !

Bises amicales.

Roger;

Bonjour er merci Roger,

Après quelques journées d'orage, une balade ensoleillée vers ce lac m'a fait oublier le mauvais temps.

Amicales bises
Jeannie.

Invité

Bonjour Jeannie,

cette promenade colorée et très agréable m'évoque certains tableaux impressionnistes de Claude Monet (la série des Nymphéas).

Amicalement

Bonjour Loverev,

Je te remercie d'autant plus que j'aime beaucoup les tableaux de Monet.

Amitiés
Jeannie.

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