De la fonte des neiges

Il est né ce matin de la fonte des neiges
Et va enfin savoir ce que c'est qu'une fleur,
Le petit ruisseau court, laissant dans son cortège,
L'herbe rase ébahie par ce petit hâbleur.

Et il découvre ainsi que sous le bisou tendre
Du soleil de juin, un ciel peut être bleu,
Que ses rayons ardents, épousant ses méandres
Ses plaisent dans ses eaux, chauffant son cœur frileux,

Que le vent quelquefois semble être la caresse
Qui vient friser son cours, sifflotant doucement,
Que les oiseaux joueurs mettent bien des tendresses
Pour lui offrir des chants modulés gentiment,

Et la biche assoiffée, toute en délicatesse,
Aimant ses pures eaux, vient s'y désaltérer,
Lui laissant tout loisir d'admirer sa finesse,
A peine gazouillant pour ne pas l'apeurer.

Dans les rouges ardents ou dans des teintes pales,
Dans les ors, dans les bleus, les mauves ou les blancs
Est le parfum des fleurs qui lissant leurs pétales,
Vers lui tournent leurs cœurs et son cours devient lent.

Et quand le crépuscule amène tous ses ambres,
Il se vêt tout joyeux de ces tons précieux,
Vers la forêt s'endort, pour demander aux arbres,
De parer ses rêves en tableaux radieux.

Hello Jeannie,

Enfin ça fond !

Bel hymne à la nature et une profusion de couleurs, on ressent cet air plus léger.

Sachant que tu t'astreins à l'alexandrin, j'ai compté 13 pieds sur les vers suivants:
Qui vient friser ses ondes, sifflotant doucement
Aimant ses ondes pures, vient s'y désaltérer,
Il se vêt tout joyeux de ces tons harmonieux,

11 pieds
Du soleil de juin, un ciel peut être bleu
Que le vent quelquefois semble une caresse

14 pieds
De mettre dans ses rêves tous ces instants radieux

Amicalement

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Goebel Jeannie a écrit:: Il est né ce matin de la fonte des neiges
Et va enfin savoir ce que c'est qu'une fleur,
Le petit ruisseau court, laissant dans son cortège,
L'herbe rase ébahie par ce petit hâbleur.

Et il découvre ainsi que sous le bisou tendre
Du soleil de juin, un ciel peut être bleu,
Que ses rayons ardents, épousant ses méandres
Ses plaisent dans ses eaux, chauffant son cœur frileux,

Que le vent quelquefois semble une caresse
Qui vient friser son cours, sifflotant doucement,
Que les oiseaux joueurs mettent bien des tendresses
Pour lui offrir des chants modulés gentiment,

Et la biche assoiffée, toute en délicatesse,
Aimant ses pures eaux, vient s'y désaltérer,
Lui laissant tout loisir d'admirer sa finesse,
A peine gazouillant pour ne pas l'apeurer.

Dans les rouges ardents ou dans des teintes pales,
Dans les ors, dans les bleus, les mauves ou les blancs
Est le parfum des fleurs qui lissant leurs pétales,
Vers lui tournent leurs cœurs et son cours devient lent.

Et quand le crépuscule amène tous ses ambres,
Il se vêt tout joyeux de ces tons précieux,
Vers la forêt s'endort, pour demander aux arbres,
De ses rêves parer en tableaux radieux.

Bonsoir et merci infiniment pour ton aide précieuse.
J'en avais bien besoin, j'ai honte ! Je les avais accumulées, pourtant j'ose encore te solliciter, car je ne comprends pas :
"Du soleil de juin, un ciel peut être bleu" je compte toujours douze pieds.

Autrement tout a fondu, mais la pluie a pris le relais, décourageant !
Amicales bises
Jeannie.

Honte de rien Jeannie, je me plante bien souvent, vous oubliez de compter :)

"Du/ so/leil /de/ juin,/ un/ ciel /peut ê/tre/ bleu"

Moi je décompta ainsi.....Je pense que tu as considéré juin ou ciel comme des diérèses

Perso, je prends cette règle lorsque la syllabe est le son produit par une seule émission de voix, j'applique la synérèse; c'est pas évident, il y a des tolérances pour l'une ou l'autre (Ex: Fier)

Bonne soirée

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Encore merci Surfeur,

J'avais effectivement considéré "juin" comme une diérèse, c'est peut-être du à mon accent mais j'ai toujours prononcé : ju/in !

J'espère que le soleil brille sur Agadir, et désolée de venir t'embêter jusque là-bas !

Bonne continuation
Jeannie.

Goebel Jeannie a écrit:: Encore merci Surfeur,

J'avais effectivement considéré "juin" comme une diérèse, c'est peut-être du à mon accent mais j'ai toujours prononcé : ju/in !

J'espère que le soleil brille sur Agadir, et désolée de venir t'embêter jusque là-bas !

Bonne continuation
Jeannie.

Hello Jeannie !

Aucune gêne, sois tranquille !

Si tu prononces ju/in on dit que c'est bon, c'est un argument :)

Que le vent quelquefois paraît être caresse.....Toujours 11

Un avis vraiment perso, j'écrierai plutôt "de parer ses rêves"

Bonne journée

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Merci Surfeur,

Tu as tout à fait raison pour mon dernier vers que je me suis empressée de modifier !
Par contre, je ne comprends pas (j'ai beaucoup de lacunes en prosodie) mais je compte toujours 12 pieds dans :
"Que le vent quelquefois, paraît être caresse",

J'ai malgré tout rectifié mais je doute que ce soit mieux !

Bonne continuation sous le soleil !
Amitiés
Jeannie.

Non désolé Jeannie, c'est très bon.....Je décomptais toujours l'ancien vers en lisant le nouveau !!!
Je fais un break
A bientôt

Tout le monde peut se tromper Surfeur (moi la première).
J'avais fait tellement de fautes dans ce poème, mais là je ne comprenais plus.

Merci encore pour ton aide et profite bien de ton séjour.
Amicales bises
Jeannie.

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