La case créole

La case créole

La riche case créole à la blanche robe sertie
De bardeaux répandus, en rangs serrés blottis
Comme une armée, protectrice sans trouée
S’embellit le poitrail, d’une dentelle en frise
Elle joue de tout son charme, malgré la crise
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L’homme créole, s’émerveille de ses beautés
S’investit dans l’ouvrage, de son style bigarré
Lui donne la raison sûre, de s’appauvrir
Gardant intact le trésor, de son bien être
Pour veiller jusqu’à sa nuit, de s’en démettre
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Elle attend noble, le barbare cyclone
De ses blessures, elle se pansera d’aumône
Dans le doux silence, du repli outrageux
Gardera confiance de ces mains fidèles
Pour brosser sa parure et s’exhiber plus belle
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En hiver elle gémit, cri de l’enfant plaintif
Dont les bois demandent, un recours instinctif
De fer certes sont-ils, mais le Caria gourmand gît
Dans l’attente de l’envol, laissant l’empreinte
De ses meurtrissures, dont elle garde la crainte
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Quand se souilleront demain au sol oublié
Tous ses plus beaux atouts d’une vision attristée
De la rage de se méfier de monsieur lucre
Qui perfide, trahira indifférent cette âme créole
En criant « nou gard a li dan nout kèr Krèol»
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