Le devoir d'écrire

Le devoir d’écrire

Quand j’étais jeune et beau, la fourche de mon diable
M’empêchait de jouer sans finir mon devoir,
N’importe quel plaisir devait me décevoir,
La force du remords était impitoyable.

Lorsqu’aujourd’hui je suis derechef incapable
De sentir du bonheur ainsi que m’émouvoir
Tandis que je m’abats sans force et sans pouvoir
Le manque de t’écrire est toujours le coupable.

Comme tu sers ton ogre afin de subsister
Je dois aider ton cœur pour le désattrister
Et peut-être obtenir le pardon de mon âme.

Le destin t’a cloîtrée au fond d’un laid mitard
D’où sans appel il m’a banni comme bâtard,
Je n’ai plus que mes vers pour effacer mon blâme.

Rien que le titre me fait frémir !
si écrire devient obligation et n'est plus plaisir et passion 
c'est bien triste 

revois le vers 7 où le sens sans , n'est pas très beau



merci aussitôt dit aussitôt  fait , mais très bien fait , sourire

Tyna a écrit:

Rien que le titre me fait frémir !
si écrire devient obligation et n'est plus plaisir et passion 
c'est bien triste 

revois le vers 7 où le sens sans , n'est pas très beau



merci aussitôt dit aussitôt  fait , mais très bien fait , sourire

Merci de m'avoir signalé le défaut.

Quant au titre, que j'ai précisé, selon Baudelaire, je ne suis pas un "vrai" poète, car je n'écris pas pour le seul plaisir de le faire, mais pour illuminer et immortaliser ma muse. Enfin essayer... C'est un devoir bien doux qui me permet de vivre, mais c'en est un. Entre la beauté et la vérité, je choisi la vérité. "As pequenas verdades..." que chante Mariza... :-)

merci de l'explication , moi c'est par plaisir, 
par besoin, c'est ma thérapie contre le gris de la vie

Tyna a écrit:

merci de l'explication , moi c'est par plaisir, 
par besoin, c'est ma thérapie contre le gris de la vie

Devoir, besoin où commence l'un et l'autre ?

Pour moi aussi c'est une thérapie, ou plutôt un palliatif, contre le contraire : l'intensité de la vie, une qui brûle. Je transmet cette flamme à travers de mes vers pour ne pas me consumer, sinon, j'exploserais.

Mes mots sont toujours excessifs, mais c'est aussi une de ces pequenas verdades. :-)

nous sommes donc contraires , sourire 
l'écriture ainsi que le dessin sont les deux activités qui me calment ,
 mes écrits sont tout bleus ou tout noirs , selon les jours !

d'ailleurs il faut que je trouve l'endroit où les poser ici mes dessins ...
à bientôt Pierre