Comme une ombre insidieuse.

Comme une ombre insidieuse.



S'il est au fond de moi une étrange lumière
Évoquée d'un lieu dit sans le moindre horizon,
Ni même le secret d'une douce saison
Comme l'on perd le Nord et même la raison
C'est que tout se défait du fait de l'éphémère !

L'engrenage du temps aux pendules s'éclipse
On est un peu plus vieux quand le soir tombe encor
Sur le pauvre chemin qui nous fait mal au corps
Au milieu des regrets galvaudés de décors
Comme une ombre insidieuse et son apocalypse !

Par l'envers des sentiers on évite son pas 
Les secrets de la vie connaissent tant sa route
Où l'on alla, blessé, des choses qu'on écoute
Ainsi même le vrai qui parsème le doute
Et si l'on ne fut plus c'est ainsi qu'on n'est pas !

Oubliant la douleur, oubliant la beauté
Comme un oiseau meurtri que l'on prend dans sa main
Comme un petit vouloir que ne connaît demain
Et le propre de tout qui n'est rien que commun
A chaque Poésie même sa Liberté !

Il est au fond de moi mon cœur pour essaimer
La tendresse d'un mot, le rivage où il pleure
En son incognito par le froid de son leurre
A ma plume l'instant que quitte, quitte l'heure
Où je Vous aurai dit : « Je voudrai Vous aimer ! »

Alain Girard

Le 27 04 2015

Copyright.

ps: je ne travaille pas mes textes.... j'écris d'un seul jet...

Tout à coup, une étincelle de bonheur, et tout renaît Alain...


Amitiés
Chantal.

Quand l'écorce a connue la caresse câline,
Il est dur d'arracher de la terre sa racine.
Tu le sais comme moi la peau se parchemine ;
Laisse le temps au temps. Et crie ! Muse divine.