[size=35]Le temps qui ne reviendra plus[/size]
Dans un discret petit coin de ma mémoire.
Intime et chaud, vacille une faible lueur.
On eut dit un clair de lune au fond d’un puit.
Que guettaient en vain, mes yeux éblouis.
Un seul éclair, un seul murmure venu de loin.
Ont effeuillé en pièces de puzzle un beau roman.
Enterré sous le pavé du silence qui chemine l’oubli.
Où dorment de vieux souvenirs, Dans une paresse infinie.
Ne me demandez pas quelle est cette belle lueur.
Je lui ai déjà consacré un bel hymne de poète troubadour.
Je suis dans mon paradis fleuri de rêves incomparables.
Où je vois, émerveillé, défiler vos visages adorables.
Comme c’est si pénible et très douloureux.
De s’en aller à pas lent, des larmes aux yeux.
Avec un sourire en pleurs, en guise d’adieu.
Qu’un soir d’orage teignait de mille feux.
Parfois ! Il m’a semblé tenir mon destin des deux mains.
Quand l’espoir devient infime pour arrêter le temps.
Juste pour garder éternellement allumé ce doux petit feu.
Et le voir pour une dernière fois s’éteindre dans nos yeux.
Tout est toujours pareil et cependant tout a changé.
Dehors, le vent fait trembler les cordes de son violon agité.
Sous le chant d’une fine et triste pluie, toute attendrie.
Et tout ce qu’il me raconte, vient de vous et me vieillit.
J’attends chaque matin le soleil venir du bout du monde.
Dont l’unique besoin est de raviver mon inspiration profonde.
Le regard tourné vers ceux que je ne cesse d’aimer.
Ceux, que la nostalgie a gravé leurs noms dans mes pensées.
C’est dingue ce que le temps peut laisser derrière nous.
Et quand vient le manque, bercer nos souvenirs si doux.
Tout mon corps et mon âme frissonnent au cri du cœur.
Auquel on ne peut rester insensible à cause de sa douleur.
Cependant mon plaisir de vivre, n’est pas ce que je vois.
Mais plutôt, ce que je découvre en vous et moi.
Les souvenirs ne meurent jamais, ils renaissent sans vieillir.
En cheminant l’air du temps, avec tant de passion et de plaisir.
Deux sentiments peuvent plaider pour qui sait aimer.
A l’amour, nous devons sacrifice et sincérité infinie.
Et à l’amitié, sa juste valeur et sa fidélité immaculée.
Voila comment ils cultivent leur propre véracité.
Je vous ai aimés et tant admirés pour vous avoir côtoyés.
Je garderai de vous, tout le plaisir que vous m’avez donné.
Je veux ce soir, immortaliser ces paroles dans vos mémoires.
Et ces souvenirs fugaces, qui nous laissent peut-être espérer nous revoir.
J’écoute frémir encore vos aveux que le chagrin trempe de pleurs.
Je vois se dessiner à l’horizon nos jours de bonheur.
Je sens l’odeur de vos halènes parfumer toutes ces nuits.
Où l’’on riait comme des fous, en oubliant le temps qui s’enfuit.
Voici mon cœur que je vous offre. Il bat pour vous.
Avec toute sa quintessence, aux délices savoureux et doux.
Caressez-le tendrement avec beaucoup de compréhension.
Ne le déchirer pas. Ne le dépecez pas avec vos langues sans raison.
Je ne parlerai plus, je ne pleurerai plus autant que j’ai pleuré.
Je vivrai seulement avec vos souvenirs indélébiles que j’ai gardés.
J’écouterai chaque fois la pluie me fredonner sa triste mélodie.
Que mon cœur lui a composée avec la douleur de l’’amour et la douceur de l’’amitié.
Mohammed / Lakhdar ……DD