Lointaine... vision du ciel.

Les chemins se tracent dans la nuit…
Là-bas autour d’elle, les étoilent fuient…
Des diamants brillent, il est minuit…
Mes pupilles fixent l’horloge de l’ennui…
 
Dans les songes où je songe sur les fils
De ces brides de soupirs qui défilent…
Le soupçon soupçonne un son qui s’effile
Sur un bout du monde ou sur un fil…
 
La belle obscurité s’illumine sur clair
De Lune. La candeur de la face éclaire
Les terres endormies, les cimetières…
Tout  instant semble stopper l’air…
 
Le musée, aux années lumières,
Où s’éteignent quelques poussières,
Est le passé effeuillant nos ères :
Des silences, des secrets, des mystères.
 
Tout  instant semble stopper l’air…
Les terres endormies, les cimetières…
De Lune. La candeur de la face éclaire
La belle obscurité s’illumine sur clair
 
Sur un bout du monde ou sur un fil…
Le soupçon soupçonne un son qui s’effile
De ces brides de soupirs qui défilent…
Dans les songes où je songe sur les fils
 
Mes pupilles fixent le vide infini…
Les iris cueillent le rêve indéfini
Aveuglément, au fond de mon lit,
Je succombe à la lointaine rêverie…

Bienvenue sur le forum! 
Joli texte, mais peut-être les quatrains auraient-ils mérités d'être moins saccadés. En tout cas, j'aime beaucoup le travail des allitérations sur les consonnes "douces", l'ambiance nocturne est fidèlement retransmise je trouve!

Bravo à vous pour ce bel écrit. Belle fin de journée. IRIS

Merci pour vos commentaires :)

Je partage le commentaire de Phidias.
Cela dit beau travail de recherche de rimes car...
ce n'est pas évident!
La chute me plaît beaucoup!

Amitiés

Alain Girard

J'ai aimé ce poème sans contraintes du nombre de syllabes.