Lorsque le soir tombant

Lorsque le soir tombant


Puis j'ai fermé la porte aux piètres des survies !
A connaître le froid on ne sait plus sa voie
Ni l'existence même et même ce qu'on voit
De tout Être pensant qui dessina la vie !

Accrochés - ça et là - s'indivisent les jours
Comme des pauvretés dont on connut les pas
Que ne mesure rien, que ne mesure pas
Ni même le surcroît d'un soi-disant amour !

Il est de beaux sentiers à tenir en ta main
Ce que fut l’autre fois comme l'hier encor
Mais, galvaudés, par tout, les plus doux des décors
Apprennent le huis-clos de certains lendemains !

Lorsque le soir tombant évoque, en son murmure,
Un Poète d’antan qui chantait à sa Belle :
« Vous êtes ma passion, je suis une poubelle... »
A l’abri de vos pieds - là - près de votre mur !

Lorsque le soir tombant d'un matin silencieux
Les rêves de la vie ne sont ce que nous sommes :
Une Femme évoquée, quelque part pour un Homme
Un geste dépourvu, ses deux mains vers les Cieux

On referme sa porte et l'on s'en va dormir
Près d'un petit ruisseau parfumé de mésanges
Comme, à tout horizon, le sourire d'un ange
Et c'est ainsi la vie, et c'est ainsi mourir !

Alain Girard.

Le 13 02 2015

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Bonjour
Voyager à travers les images crées par le poète, vu du côté du lecteur, c'est un peu rêver à ce que la vie aurait pu-être, comme des si, que je ne sais pas su si bien les dire...

un très beau texte. Merci de nous l'avoir fait partager. IRIS

Magnifique! J'ai dû relire plusieurs fois certaines phrases pour en saisir la portée complète, c'est une lecture que je suis loin de regretter.