Quand l’amour illumine le regard de l’aimée ;
Quand les bras des enfants font de tendres colliers,
Quand passent sur nos têtes, les oiseaux migrateurs,
Changeant de continents pour de plus beaux ailleurs ;
Quand une main se pose dans une main amie,
Pour un bout de chemin ou pour toute la vie,
Dans un monde cruel, quand se lève l’amour ;
Quand la nuit sans sommeil s’efface au petit jour ;
Quand se lève le peuple pour dénoncer la rage ;
Quand au froid de la peur s’oppose le courage,
Quand des milliers d’enfants alors qu’il est bien tôt,
Se pressent vers l’école, cartables sur le dos…
Alors les siroccos soufflent en même temps
Et fondent nos hivers en éclatants printemps,
Du profond de la terre jaillissent des volcans,
Les roses rouges éclosent en des buissons ardents ;
.
La vie chargée d’amour efface la folie,
Des hommes insensés tout de haine pétris,
Qui croient vaincre le monde par les larmes et le sang
Et n’épargnent personne, pas même les enfants.
Car ce monde si beau est un monde fragile,
Il faut le protéger des hordes imbéciles …