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Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
Gérard SANDIFORT alias Sandipoete
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Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
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 Je marchais.

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MessageSujet: Je marchais.   Je marchais. EmptySam 7 Fév 2015 - 2:44

Je marchais.


Je marchais sous la pluie et j'avais mal aux dents
Comme le cœur a froid, si souvent, en dedans ;
Comme s'éteindre est peu sous la lumière orange
D'un réverbère assis aux pieds même des anges !

Je marchais, je marchais ! La route ne sait pas
Au bitume du cœur comme le cœur s'éteint,
Combien, par tous les lieux, s'éteignent les matins
Combien la solitude éconduit tant de pas !

Je marchais – inhumain – tel un chien en déroute
Avec, en son regard, bien trop, bien trop de doutes
Comme ne sachant plus son maître qu'il aimait,
Son maître qui marchait vers bien d'autres jamais !

Je marchais par le soir, par l'aube et l'aventure
A n'en plus rien tenir, en ma main, la nature
Et même pas l'histoire éprouvée de ma vie,
Je marchais, je marchais sans plus la moindre envie !

Mon corps était griffé de cicatrices bleues
Mais qu'importe le corps lorsque – toujours – il pleut,
Lorsque mon chien suivait ma détresse et mon âme
Lorsque mon chien pleurait comme pleure une femme !

Mais qu'importe – ici bas – d'être seul et sans lieu,
De n'avoir, près de soi, juste un moment les yeux
D'une main d'aubépine évoquée d'un regard
Lorsque à marcher ainsi – à jamais – l'on s'égare ?

Je marchais, je marchais ! La nuit ne sait plus rien
De mes pas innomés dont je suis un vaurien
Éparpillé des pleurs, élagué des faubourgs
Comme élagué – des vies – la douceur de l'amour !

Alors je marche encore et, cherchant l'au-delà,
Le gré de ce ruisseau qui s'est enfui par-là
Comme au baiser d'un soir que l'on vole en marchant
J'écoute, sous la pluie, la chanson de son chant !

Le soleil s'insinue pour un matin à naître
A l'aube des folies, juste sous ma fenêtre
Où je marche – étonné – que mon chien soit ici
Lorsque – de mon pas lent – je l'attendais ainsi

Que l'on regarde vivre une pensée, son ombre,
Ainsi même le vent qui brûle le visage
A force de marcher sur la route des âges
Le reste de la vie n'est plus rien qu'un décombre !

Je marchais, je marchais... L'horizon s'ouvre en pleurs
Et je marchais encore et cueillis une fleur 
Dans la brume bleutée des parfums acrobates
Et Mon chien – doucement – me dit : Il faut... te battre !

Alain Girard

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Le 7 02 2015
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