Comme l'adversité

Invité

Comme l'adversité

Lors, qu’écoutant le chant des premiers pas du monde,
Il me vint à l'esprit que je n'étais grand chose
Entre le petit bas d'une métamorphose
Et le si haut présent de nos reflets immondes ;

Je sentais, à mes pieds, résonner des laideurs,
L'équivoque meurtrie de la source au ruisseau
Mais j'étais, en ces jours, quelque part un peu... sot
Comme l'éclaboussure au parfum sans odeur !

Il est bien quelque part une main son langage
Un regard, une voix, un sourire, une ivresse
Et cette volupté qu'évoque la jeunesse
Où l'on ne sait bientôt si son ombre est en rage !

Alors comme un soldat qui ne sait sa victoire
Au beau milieu d'un champ semé de croix sans ombre
Il est au fond de moi ces choses un peu sombres
Meurtries, en soubresauts, sur ma propre écritoire !

Des beautés du soleil au sommet de la lune
En ces lieux où chacun se déflore ou s’apaise
Est-il, en un lieu dit, le haut d'une falaise
Ou le moindre pourquoi des beautés d'une dune

Ainsi que, s'approchant, en nos nuits et nos jours
On s'évite d'un pas, on oublie l'horizon
Comme l'adversité au sommet des saisons
Laisse – par-ci, par-là – tout ce qui est amour !

Alain Girard

Le 3 02 2015

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Bonjour .... chacun a au fond de soi, des choses roses ou sombres, mais tous ne savent l'exprimer comme tu l'as fait Bravo

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Bonjour Invité MerciSandi

Bravo à vous pour ce bel écrit. Belle fin de journée. IRIS

» Comme ceci, comme cela...
» Comme si...
» Comme
» Un peu comme moi!
» Comme si