le parfum des mémoires écrit le 23 juin 2014

Sujet: le parfum des mémoires écrit le 23 juin 2014 Dim 25 Jan 2015 - 14:26

Aux confins de l’enfance et la vieillesse.
Germent l’espoir et les promesses.
Qui embellissent l’existence de souvenirs.
Qui font rêver les âmes d’amour et de plaisir.
Des noms, des voix et des visages.
Restés gravés à jamais sur le pavé de l’âge.
Des anecdotes à faire pleurer de rire.
ET des déceptions amères
Des larmes de joie et des sourires en pleurs.
Des connaissances et des retrouvailles et dire !
Que Des promesses omises, vouées à l’oubli.
ET des rêves brisés et ensevelis.
Resteront le plus beau puzzle divin.
Savamment découpé par la main du destin.
Ô!! Délire d’un instant d’ivresse infinie.
Tu es le parfum que m’offre la nostalgie
ET si elle m’enivre de son overdose.
Mon inspiration s’abreuve de prose.
Ma bonne humeur vient uniquement de toi.
Comme un cœur assagi par la foi.
Tu es l’élixir du passé. Habite mes pensées.
Pour que l’instant d’une solitude insoupçonnée.
Tu exhales ton haleine sur les ruines ensevelies.
Qui lève sur ceux qui nous ont quittés, le voile de l’oubli.
Tes caresses libidineuses dont se voilent les mémoires.
Qui attisent les cendres des plus infimes espoirs.
Murmurent des mots doux qui flattent l’oreille.
Comme la brise de l’aurore sur les fleurs à leur réveil.
Tu es le crépuscule crématoire des soirs obscurs.
Où se noient et meurent tous les cris d’amour.
Ô !! Aimable intrus muet, vénéré des mémoires.
Je vis dans l’attente de chaque soir.
Seul. Loin de tout être à aimer.
Personne à qui offrir des fleurs et mes baisers.
Viens bercer mon lit de rêves vide d’espoir.
Embaume de tes belles odeurs nos âmes et nos cœurs.
Et laisse mourir sur nos lèvres des sourires en pleurs.
Car tu es le seul parfum de toutes les mémoires.
Tu m’as fait vivre d’amour et de tendresse infinie.
Ressentis comme un friselis de nostalgie.
Qu’est ce que je n’ai pas encore vu et entendu ?
Durant mon long et pénible voyage dans la vie.
J’aurai dû mettre de coté mon élan de cœur.
Sans même chercher à savoir de quoi j’aurai peur.
Il y a des êtres qu’on veut garder pour toujours.
Même quand on sent venir la fin d’un grand amour.
Et s’il m’était possible de savoir ce que je sais.
J’aurais refusé de croire ce qu’ils m’ont fait.
Ô !! Beauté du crépuscule aux couleurs de l’airain.
Ô !! Belle aurore, sève éternelle des matins.
De votre splendeur jaillit le parfum des mémoires.
Aux odeurs de nos calumets chargés de belles histoires.
J’érigerai pour vous une stèle dans mon cœur.
Aux couleurs des saisons de belles roses et fleurs.
Dont les effluves resteront une vague de fraîcheur pour les mémoires.
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