Le coeur empourpré

Des chênes alignés, plongés au clair galant
Fantômes des soirées, à la toge légère
Comme tous rassemblés par l'âtre de la terre
Rieurs et insouciants en ce cirque ballant

Chacun reste figé face au calme hélant
Ses douces maximes à l'ombre familière
Ma peau semble vieillir tant jeune est la lumière
Chevelure en rayons, les yeux bringuebalant

Ces routes en lacet, qui s'enfuient sous l'éther
Voudraient infiniment aller toucher ce clair
Attraper en leurs nœuds une simple parcelle,

Un bout de crépuscule , déchiré sur le flanc
Globe tendre et placide, baigné par les chandelles.
Mon cœur s'en va aimer le pourpre de ces champs

Un joli sonnet ma foi!
Un regard très poétique qui m'a mis des images pleins les yeux.

J'aime et j'en redemande! lol
Merci

Merci beaucoup Tofka! :)