l'été

L’été

Je me fonds dans le paysage
Je parle aux rochers, au soleil et au vent.
J’écris des mots sur l’écorce des arbres…
Des ailes noires se croisent au ciel bleu,
Pêle-mêle les herbes grillent sur le sol caillouteux.
Dans un corsage blanc des seins nourriciers
Débordent des poitrines fruitées.
Le vent de juin sèche l’herbe en foin
Les bourdons noirs butinent les rameaux
Des fleurs violettes qui décorent les fossés.
Les mouettes blanches percent l’air au loin
Volant sur l’aileron d’un soleil couchant.

L’arbre rit de toute son âme
La terre lui chatouille les pieds.
Il croque la fin du jour s’interdisant le désespoir.
L’arbre aux mille savoir regorge de ses devoirs
Il protége de son mieux
L’oisillon qui dort dans son lit duveteux.
La voûte céleste est remplie de maux perdus dans l’infini
De ses couleurs transparentes et nues
elle mêle le blanc de l’espérance à l’incandescence
D’un soleil radieux qui ouvre les yeux au crépuscule.
Elle déverse une écharpe d’essence multicolore
Sur des rêves emmêlés de désirs charnels.
Les ailes noires des corneilles se bercent au vent,
La surface de l’étang frisonne de plaisirs…
Le soleil plonge ses bras dorés dans les lames de l’eau
Les cris des oiseaux s’envolent
À l’écho de la tourterelles des bois.
Croquant la fin du jour, ils chantent les peines d’amour.
Des corbeaux noirs réveillent la vallée
De cris de joie sur la grande place de la solitude.
L’odeur de l’algue douce se mélange
Aux senteurs d’herbes vertes.
Le temps s’écroule sur les émotions chaudes .
L’ombre arrive pour enterrer le soleil derrière la colline.
Le lieu est calme, la paix est retrouvée.
Sous les sapins ,un petit chemin caillouteux
Invite à une balade nocturne...
Tandis qu’une famille canard s’éloigne sur le fil de l’eau.
Le chemin prend feu dans l’âme en ébullition
Qui fête un soir d'été…

Merci julienne pour cette magnifique promenade au coeur de l'été.
Avec le froid qui sévit dans le Nord en ce moment, ça fait du bien.

Bisous ! :Bisous: