Révolution

Chut !
La nuit,
Tout débute.
La comédie
Jouée tout au long
De la course effrénée
Pour toucher l’autre horizon
Où le soleil veut se coucher,
Depuis cette grande apothéose,
Lorsqu’il resplendit au zénith,
N’a cessé de décliner vers le morose ;
A mesure qu’il va préparer sa visite
Dans les entrailles de la Terre, sur sa barque,
Pour apporter du réconfort aux gens morts,
Perdus, quand dans l’au-delà ils débarquent.
Il faut donc les guider au-dehors
De leurs cauchemars illusoires
Pour pouvoir les libérer
De ce piège en miroir
Vers la vérité
Qu’il n’est plus rien,
Hors le bien.
Voici :
Vis !

Quand se ferme la porte



Entendez vous crisser la terre

Des ombres en sortent

Quand se ferme la porte

De l’esprit du temps qui s’endort

Et les lucioles des mendiants

Cherchent la vie des repentants

Pour danser à la lumière du vent

Qui traîne les rais du soleil sur son devant

Pour nourrir les revenants

Du rêve des vivants

Mise en scène de l’instant

Redistribué au matin levant

Dans l’innocence

Du sage enfant

Racontant une vie l’intriguant

Celle de ses aïeux absents.

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amitié poétique





Féra

Bonjour lemuel, une belle révolution dans la mise en page autant que dans le poème.
Bravo
Lunessences :Bisous:

Pour Lémuel
J'adore la métaphore employée sur l'astre qui plus loin que l'horison va éclairer les morts.
Pour Féra
J'aime aussi ta vision de ce passage "quand se ferme la porte"

Vous êtes de sacrés artistes.
Je suis accroché par vos plumes, à vos rêves. Merci !
et... bisous^^