Etreinte verdâtre

Cela faisait longtemps que je n'avais pas écrit de pantoum. Par contre je ne me suis pas renseigné sur les décasyllabes donc je n'ai pas fait de césure, désolé.

Lierre, il t'est plaisir d'étouffer le chêne
Sa mort est donnée, par ton vieux poison
Terrible nectar où bouilli ta haine
Tu meurtris, par l'étreinte, trahison

Sa mort est donnée, par ton vieux poison
Tu chéris, par la torture, mirages
Tu meurtris, par l'étreinte, trahison
Fourbe créature du fond des âges

Tu chéris, par la torture, mirages
Devant Nature, tu portas serment,
Fourbe créature du fond des âges
Tu le rompus, trompant ce grand amant,

Devant Nature,tu portas serment,
Jamais! Ne devais-tu léser les terres
Tu le rompit, trompant ce grand amant,
Tu tarissais la fierté de tes pères

Jamais! Ne devais-tu léser les terres
Grand serpent, tendant le fruit aboli
Tu tarissais la fierté de tes pères
Ton honneur n'est plus qu'un bouquet aigri

Grand serpent, tendant le fruit aboli
Rejoint les flammes, nourries par ta haine
Ton honneur n'est plus qu'un bouquet aigri
Lierre, il t'est plaisir d'étouffer le chêne

Bonjour Phidias

Étouffer prend 2 "f"...

Citation :

Lierre, il te plaît d'étouffer le chêne (9pieds)
Sa mort est donnée, par ton vieux poison
Terrible nectar où bouilli ta haine
Tu meurtris, par l'étreinte, trahison

Sa mort est donnée, par ton vieux poison
Tu chéris, par la torture, mirages
Tu meurtris, par l'éteinte, trahison
Fourbe créature du fond des âges

Devant Nature,tu portas serment,
Jamais! Ne devais-tu léser les terres
Tu le rompit, trompant ce grand amant,
Tu tarissais la fierté de tes pères

Jamais! Ne devais-tu léser les terres
Grand serpent, tendant le fruit aboli
Tu tarissais la fierté de tes pères
Ton honneur n'est plus qu'un bouquet aigri

Grand serpent, tendant le fruit aboli
Rejoint les flammes, nourries par ta haine
Ton honneur n'est plus qu'un bouquet aigri
Lierre, il te plaît d'étouffer le chêne (9pieds)

Je pense que tu compte deux pieds pour "lierre" moi je n'en compte qu'un, voici un exemple de poésie

"Lierre"

• Émile VERHAEREN (1855-1916)
  

Lorsque la pourpre et l'or d'arbre en arbre festonnent
Les feuillages lassés de soleil irritant,
Sous la futaie, au ras du sol, rampe et s'étend
Le lierre humide et bleu dans les couches d'automne.

Il s'y tasse comme une épargne ; il se recueille
Au coeur de la forêt comme en un terrain clos,
Laissant le froid givrer ses ondoyants îlots
Disséminés au loin sur une mer de feuilles.

Merci, j'ai tout corrigé, et qu'en penses-tu sur le fond?