Seul

Seul dans la nuit étoilée, une ombre avance lentement
Kilomètre par kilomètre bousculé par la violence de ses sentiments
Trop de souvenirs douloureux qui viennent le frapper
Trop de plaisirs sulfureux qui l’ont consumé

Les secondes lui paraissent des heures
Il trébuche désormais, n’écoute plus son cœur
Pas assez de courage pour continuer à vivre
Pas assez de rage pour arrêter ces mauvais souvenirs

Alors il continue seul sa traversée, voué a la mort
Peu lui importe le décor, les efforts, l’aurore
Il n’a qu’une seule idée en tête, son existence imparfaite
Va s’éclipser a jamais, dure réalité que celle d’un névrosé

Seul dans l’aurore constellé, une lumière scintille faiblement
Mètre par mètre terrassé par la véhémence de son éloignement
Beaucoup de martyrs douloureux qui viennent le percuter
Beaucoup de désirs sulfureux qui l’ont ruiné

Les secondes lui paraissent des heures
Il rampe désormais, n’écoute plus son cœur
Peu de dignité pour continuer à rire
Peu de curiosité pour arrêter de souffrir

Alors il continue seul sa destinée, voué a la mort
Peu lui importe la mort, l’amour, les cours, le jour
Il n’a qu’une seule pensée en tête, ses vacances discrètes
Vont l’éclipser a jamais, dure moralité que celle d’un attristé

Seul dans le jour ensoleillé, un corps bascule inexorablement
Centimètre par centimètre absorbé par la sentence calmement
Assez de délires douloureux qui viennent le fracasser
Assez d’ires sulfureux qui l’ont achevé

Les dernières secondes lui paraissent des heures
Il tombe désormais, n’écoute plus son cœur
Aucun regret pour continuer à survivre
Aucun forfait pour arrêter de fuir

Alors il continue seul sa chute démesurée, voué a la mort
Peu lui importe le suicide, l’homicide, les rides
Il n’a qu’une seule idée en tête, sa chute surfaite
L’a éclipsé pour toujours, dure fin que celle d’un ignoré

Ecoute ! Personnellement, je te trouve drôlement doué pour l'écriture.
Le sens de l'observation, les descriptions, tes phrases grammaticales sont correctes, et tu donnes envie de lire jusqu'à la fin.

Après tout...Faut-il prendre des formes obligatoires ?
Disons que tu écris des petites nouvelles, en faisant rimer parfois bien ou mal.

Mais le résultat est fort plaisant.

La solitude peut être triste ou une douce compagne, fidèle. Un poème encore un peu long, malgré de belles images et d'autres plus confuses.
En tous les cas merci pour le partage et pour cette composition.