Vivre et oublier

Il n'y a rien de plus vivant que de mourir,
Si l'inconnu nous a permis de rire,
Pourquoi aurions-nous peur d'y revenir?
Si ce n'est la pensée que nous fait naitre ce sort,
l'idée de perdre se que nous aimons si fort,
Mais pourquoi autant souffrir entre deux morts?

Après plus d'un mois de coma et trois défibrillateurs durant cette période je peux t'assurer que je ne suis pas pressé de revivre ces épisodes. Je peux aussi t'assurer qu'il n'y a rien de vivant "à mourir"... être vivant c'est pouvoir parler, bouger, dire où on a mal, demander quelque chose, boire, manger, dire à ses proches qu'on les aime... ce n'est pas être un légume subissant les actes chirurgicaux, ayant soif et ne pouvant pas boire, désireux d'une douche et se contenter d'être mis nu et lavé par des infirmières sans pouvoir faire un geste, sans pouvoir dire combien on est gêné.
Mais j'ai bien aimé ton petit texte, c'est peut-être une autre façon d'appréhender la mort.
Poétiquement

Patou13,

Ton petit poème me fait penser à une citation que j'ai lu sur un journal allemand à la Mort d'Elvis Presley,

"Il n'est point mort,
Il n'est point endormi,
Il est simplement éveillé du songe de la Vie"

Voilà, c'est une façon d'envisager ce que peut être la mort - sachant que cela restera
un grand mystère pour tous.

Bonne journée