Les Jacinthes

Je ne me souviens
De rien
De tes manies, de tes sourires
De cet utopie, de cet empire

Nous n'étions que deux
Contre le vent des envieux
Prêt à mourir et à tuer
Pour le plaisir de nous aimer

Dans cette vallée de jacinthes
Il m'arrive de penser a nos étreintes
Et d'oublier pendant un triste moment
La maladie qui est arrivée si soudainement

Je ne me souviens
Que d'un quotidien
D'une journée déserte
Se transformant en nuit de fête

Nous étions alors deux
À rêver au delà de l'ambitieux
Prêt à survivre et à patienter
Pour que le pire devienne le parfait

Dans ce lac de jacinthes
Il m'arrive de penser aux plaintes
Et d'oublier pendant un triste instant
L'infamie qui n'a pas su attendre patiemment

Je ne me souviens
Que d'un déclin
D'une absence remarquable
De vacances mémorables

Nous étions enfin deux
À attiser ce doux feu
Prêt à subir et endurer
Pour que nos sourires deviennent infinités

Dans ce tribunal de jacinthes
Il m'arrive de penser à l'empreinte
Et d'oublier pendant un bref scintillement
L'ironie de tous ces brusques moments

Je ne me souviens
Que de la fin
De ta silhouette se défilant
Dans les rues en quête de changement

N'ai-je qu'été
L'homme d'une louve destinée
À s'enfuir sans espoir de lendemain
À oublier des siècles de partages clandestins

Alors face à la dernière jacinthe
Je craque en pensant à la sainte
Qui m'a fait oublier pendant quelques journées
La monotonie d'un monde sans pitié

Citation :

Dans ce tribunal de jacinthes

là... je ne comprend pas...

Bon... je t'ai lu, je ne vais pas refaire le même commentaire. Comme Gérard, je ne comprends pas tout. Je l'ai souvent dit à d'autres, trop d'images nuit au texte et à sa compréhension. Pourtant j'aime les métaphores.
Bonne continuation dans l'écriture avec toujours le voeu de lire quelque chose de plus bucolique ou romantique.
Merci une nouvelle fois pour le partage.
Poétiquement

Joaquim,
Je suis passée plusieurs fois, mais c'est nébuleux, et on ne sait que dire.

On aurait tendance, à ne plus vouloir te lire, pourtant ton potentiel est là, mais
il te faut prendre un chemin,
-soit celui de la poésie qui enchante avec des allégories et paraboles pertinentes,
-Ou bien du réalisme que tu sembles choisir, mais cela demande d'être plus clair.

Je pense que tu peux le faire.