Ne Pas Laisser Couler Mes Larmes

Ne Pas Laisser Couler Mes Larmes


Tout allait bien, nos âmes s'incarnaient, jumelles,
Nos cœurs, épris, ne percevaient rien alentour.
Pourquoi, me réprouver soudain, de prunelles telles
Que me voilà meurtrie, me sentant sans secours ?

Mille pensées m'assaillent et je me sens coupable.
Je ne discerne pas, quel délit odieux
J'eus commis pour subir cet air impitoyable.
L'émotion m'attriste, en ce jour insidieux.

Puis le désarroi gagne et perle au bord des cils,
Petit flux de larmes, qu'il me faut retenir.
Vaillants, ces petits flots, hésitants ils oscillent,
Aidant faible dame, à ne point défaillir.

Braves, tentent fléchir, mais à grossir commencent.
La houle devient forte ; La lame de fond déborde !
Les yeux sont embués. Noyée, la résistance !
Montrant ainsi émue, les flux d'une discorde... ?

Alors subitement, il me voit.... Stupéfait !
Mon chagrin le confond, mais vif, d’un baisemain,
Il veut savoir pourquoi ?... Son ton me satisfait !
Je crois que j'ai soumis, l'amour en examen.

Ses doigts frôlent mes joues caressant les sillages
Des petites ondes, sur mon minois, laissés.
Il me donne un baiser, pour mes enfantillages,
Et... je me promets de vite recommencer !