Errance

Rongé par le vide et percé par le chagrin
Il pensait que la ville vivait de fumée,
Ses yeux brulés et son corps en déclin,
Relataient la décadence de l'être brisé.

C'était juste un fantôme, et sa vie brouillard,
Agenouillé et recroquevillé comme un enfant,
Il faisait chanter son chapeau sur le trottoir,
En attendant l'esprit simple et innocent.

Dans cette ville insalubre et noire,
Aux personnes emphatiques et négligées,
Ce reste d'homme, cendres d'espoir,
Pleurait sa vie froide, carcasse démembrée.

Mais l'homme en cendres était poète,
Son lyrisme ne parlait que d'amour,
Sous ses maux un message, clair et net,
"Monsieur haine n'est qu'un vautour"

Sous la pluie lisse et fouettante,
Il narrait aux quelques passants,
Que sa maison n'était qu'une triste tente,
Et qu'il avait froid dans son sang.

Mais les gens aux coeurs étouffés,
Riaient, se cachaient restant hermétiques,
Ces personnes grisées, toujours pressées,
Le dévisageaient d'un regard pathétique.

"La ville immonde sans cesse me rejette
Ma peau se griffe et mon coeur flanche,
Pourtant mon âme fragile encore chante,
La mélodie de la confiance", puis il se retranche.

"Je suis mes pas, aux longs désespoirs,
Ma vie ruisselle , et je la fuit,
Ma peur se couche, il est trop tard,
Pour laisser quelqu'un calmer mes nuits "

C'était juste un fantôme, et sa vie brouillard,
Agenouillé et recroquevillé comme un enfant,
Attendant encore que sa peur lui narre,
Dans la nuit l'heure ,de la fin de ce temps...

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Le temps passe,
Moi, j'attends le partage,
Au passage de ton coeur.
Méli-Mélo-mi-cendres-mi-eaux

Triste regard sur ces personnes qui tendent une main et ne reçoivent pour toutes offrandes que le chagrin.

"Il regarde la mer balayant le rivage,
"Et tandis que la pluie inonde son visage,
"Il se souvient du temps où il était heureux,
"Du temps où dans ses yeux brillait le merveilleux" !

Merci pour ce beau poème, pour cette belle pensée envers ceux qui n'ont plus rien, même plus l'espoir.

Gros Bisou

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Errance Sans_t11
Mon Grimoire

Telle est la vie des hommes.
Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins.(Marcel Pagnol)

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Le temps passe,
Moi, j'attends le partage,
Au passage de ton coeur.
Méli-Mélo-mi-cendres-mi-eaux

Invité

j'aime beaucoup ce texte je sens la souffrance et la mélancolie dans une pureté d'un diamant

Invité

Merci pour ce très beau et émouvant poème...
Tu as su relever là, de quelle manière les individus que nous sommes peuvent être à quel point égoïste face au malheur de son prochain... Et si nous tendions une fois notre main... Car il se peut qu'un jour la roue tourne, et que ce soit alors l'autre (nous) sur le bord du chemin... Et si jamais cela arrivait (ce que je ne souhaite à personne), nous serions heureux d'avoir une main tendue vers nous bienfaisante...
merci pour ce partage.

Kérrydwen a écrit:: Merci pour ce très beau et émouvant poème...
Tu as su relever là, de quelle manière les individus que nous sommes peuvent être à quel point égoïste face au malheur de son prochain... Et si nous tendions une fois notre main... Car il se peut qu'un jour la roue tourne, et que ce soit alors l'autre (nous) sur le bord du chemin... Et si jamais cela arrivait (ce que je ne souhaite à personne), nous serions heureux d'avoir une main tendue vers nous bienfaisante...
merci pour ce partage.

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Le temps passe,
Moi, j'attends le partage,
Au passage de ton coeur.
Méli-Mélo-mi-cendres-mi-eaux

Invité

Bravo pour ce poème poignant!
et encore Errance 499177

pour ce très beau partage! Errance 919862

Bien amicalement,
Ithaque

Ithaque a écrit:: Bravo pour ce poème poignant!
et encore pour ce très beau partage!

Bien amicalement,
Ithaque

Ithaque

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Le temps passe,
Moi, j'attends le partage,
Au passage de ton coeur.
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