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| | Lettre à Sophie* | |
| | Auteur | Message |
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Franck_R Nouvelle plume
Poète accompli
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Nombre de messages : 18 Age : 45 Localisation : Rennes Date d'inscription : 29/09/2012
| Sujet: Lettre à Sophie* Jeu 22 Nov 2012 - 0:49 | |
| Bonjour.
Je souhaitais encore une fois partager un petit texte...
Lettre à Sophie*
Si je me suis permis deux ou trois digressions Enivré d'eau de roses, ruisselant d'effusions, Le cœur a ses raisons mais Pascal avait tort. Il est quelqu'intuitions que ma Raison n'ignore. Votre voix chaleureuse, le soleil dans vos yeux, Un jour de cet automne m'ont fait mentir un peu. Je n'étais pas frileux, assis à vos côtés. Près de moi, vous. Chanceux. Vous m'aviez réchauffé.
Mais je rêve. C'est juste mon imaginaire. Juste un rêve En musiques, rythmes et vers. Rien qu'un rêve. D'ailleurs, quand il fait froid, J'ai besoin d'un chauffage si vous n'êtes pas là.
Laissant le temps au temps, Hugo en aiguillon, Fini les "châtiments" et en cette saison, Place aux "contemplations". En fleur l'âme faite, Sans agir en Victor, vous seriez ma Juliette. Je pourrais vous connaître un peu mieux qu'aujourd'hui, Les rires et les larmes qui font toute votre vie, Et d'une poésie autant que de tendresse, Partager vos plaisirs et panser vos tristesses.
Mais je rêve. C'est juste mon imaginaire. Juste un rêve En musiques, rythmes et vers. Rien qu'un rêve. D'ailleurs, je ne sais pas Si cette mélodie vous plaît et si mes mots sont maladroits.
J'ai vu des cœurs épris et pourtant malheureux D'entendre de Sophie : "Ne m'aimez pas" monsieur ; Et puis seul, éperdu, voulant se rassurer, Se dire "une de perdue dix de retrouvées". Si mes quelques paroles vous mettent mal à l'aise, Je les sais si frivoles. - Eh ! Là-haut ! T'entends, Blaise ? J'mets aux diérèses un bémol sans tarder. J'ai ceci qui m'apaise : je vous ai rencontré.
Et je rêve. C'est juste mon imaginaire. Juste un rêve En musiques, rythmes et vers. Rien qu'un rêve. D'ailleurs, je pense aussi Au M.d'Arbouville que vous aimez, Sophie.
Mais je rêve De vous dans mon imaginaire. Juste un rêve En musiques,rythmes et vers. Rien qu'un rêve posé sur le papier. La belle rose blanche que j'aime à contempler
*Sophie d'Arbouville, auteur du 19ème siècle et qui a notamment écrit le poème "Ne m'aimez pas".
Dernière édition par Franck_R le Ven 11 Jan 2013 - 22:09, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lettre à Sophie* Jeu 22 Nov 2012 - 2:51 | |
| Merci de ce partage agréable. Mais je n'ai pas compris, si vous en étiez l'auteur, ou si c'est un hommage à un texte. :?: :?:
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| | | Franck_R Nouvelle plume
Poète accompli
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Nombre de messages : 18 Age : 45 Localisation : Rennes Date d'inscription : 29/09/2012
| Sujet: Re: Lettre à Sophie* Ven 23 Nov 2012 - 4:01 | |
| Merci à vous.
Je suis effectivement l'auteur du texte (et de la musique).
En fait, je suis "tombé" par hasard sur le poème de Sophie d'Arbouville "Ne m'aimez pas" et j'ai pris une 'tite claque. Aussi, si hommage il y a, c'est plus pour l'une de mes contemporaines qui pourrait m'écrire ces mêmes mots...
Le texte de Sophie d'Arbouville :
Ne m'aimez pas
Ne m'aimez pas !... Je veux pouvoir prier pour vous, Comme pour les amis dont le soir, à genoux, Je me souviens — afin qu'éloignant la tempête, Dieu leur donne un ciel pur pour abriter leur tête.
Je veux, de vos bonheurs, prendre tout haut ma part, Le front calme et serein, sans craindre aucun regard ; Je veux, quand vous entrez, vous donner un sourire, Trouver doux de vous voir, en osant vous le dire.
Je veux, si vous souffrez, partageant vos destins, Vous dire : « Qu'avez-vous ? » et vous tendre les mains. Je veux, si par hasard votre raison chancelle, Vous réserver l'appui de l'amitié fidèle, Et qu'entraîné par moi dans le sentier du bien, Votre pas soit guidé par la trace du mien.
Je veux, si je me blesse aux buissons de la route, Vous chercher du regard, et sans crainte, sans doute, Murmurer à voix basse : « Ami, protégez-moi ! » Et prenant votre bras, m'y pencher sans effroi.
Je veux qu'en nos vieux jours, au déclin de la vie, Nous détournant pour voir la route... alors finie, Nos yeux, en parcourant le long sillon tracé, Ne trouvent nul remords dans les champs du passé.
Laissez les sentiments qu'on brise ou qu'on oublie ; Gardons notre amitié, que ce soit pour la vie ! Votre sœur, chaque jour, vous suivra pas à pas... Oh ! je vous en conjure, ami, ne m'aimez pas ! | |
| | | | Lettre à Sophie* | |
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