Le benêt de la classe

Je me reconnais tout à fait dans ce poème, si ce n'est que je n'étais certes pas dernier de la classe, mais tout à fait médiocre cependant. Je rêvais, je ne travaillais pas car c'était pour moi une perte de temps, et je ne regrette pas d'avoir voyagé dans mon imaginaire à cette époque là.

Vient un jour où l'on s'aperçoit que le monde est différent de ce que notre naïve âme d'enfant imaginais. Cela a pris du temps mais j'ai réussi à me départir de ma timidité et à me mettre au travail. Je n'ai pas l'intention de m’arrêter en si bon chemin par ailleurs, mes études sont encore loin de s'achevées !

Bien que dans le fond je sois toujours quelque peu cet enfant timide, maladroit et surtout rêveur, ce que je ne regrette par ailleurs pas le moins du monde. En tout cas merci pour ce poème où j'ai parfaitement pu me retrouver.

Moi, je préfère voir dans un jeune rêveur un futur poète
Tout comme Victor Hugo qui un jour écrivit ceci :

Victor Hugo a écrit:

Mais ne t'alarmes pas, douce mère inquiète
Dont la bonté partout dans la maison s'émiette,
D'un jour voir le plus grand, comme perdu dans l'ombre ;
C'est qu'il regardera la vie immense et sombre,
Car il voudra la voir autrement qu'on la voit.
O mère au cœur divin, non ne t'effrayes pas
Toi en qui, tant ton âme est un charmant mélange !
Jésus voit un enfant et l'enfant voit un ange.

Qui sait ? laisses grandir ce petit sérieux.
Il ne voit même pas nos regards curieux.
Peut être bien qu'un jour cet enfant doux et sage
Songeant comme je rêvais lorsque j'avais son âge
Aux chemins que poursuit le poète solitaire,
Recherchera encore de trouver grâce aux vers
Les jardins éloignés de la sphère où nous sommes,
Pour voltiger aussi sur la bouche des hommes.

Merci Sammaêl merci Sandi...
Ha si comme Hugo je savais dire de si jolies choses...