La Saint-Barthélemy

Salut les copains copines!!!!

Si vous trouvez des fautes, pas hésiter à le dire !!!!

Ma légende des siècles !
L’histoire en chansons !


Saint-Barthélemy


Joseph jeune et fier huguenot
Et Marie belle et frêle papiste
S’acagnarde au bord d’un ruisseau,
Une petite sieste à l’improviste.
La chaleur de se vingt-quatre août
Les invite à se dénuder,
Mais ils hésitent car il redoute,
A la tentation de céder.

Pendant ce temps en bonne ville de Paris,
Le roi ordonne une monstrueuse tuerie.
L’amiral Coligny déjà blessé
Est achevé, éventré, dépecé.

Un rouge-gorge à peine sauvage
Vient picorer à leur côté,
Ils s’amusent, le rire au visage
De la visite de l’effronté.
Et leurs doigts frémissants s’effleurent
Ils ont l’air tout atendrézi,
L’oiseau soudainement prend peur,
Les laissant seuls par courtoisie.

Pendant ce temps en bonne ville de Paris
Les protestants sont traqués sans merci.
Au Louvre les amis d’Henri de Navarre
Tombent à leur tour sous les coups des barbares.

Profitant de leur solitude,
Joseph délivre les tétons
De Marie qui n’joue point les prudes
Et embrasse l’audacieux garçon.
Il lui rend vite, sans barguigner
Mille baisers tendres légers et doux,
Qu’elle accepte sans rechigner,
Même ceux qu’il glisse derrière son cou.

Pendant ce temps en bonne ville de Paris,
Le bon peuple est gagné par la furie.
Les huguenots sont dagués et pillés
Et leurs corps jetés en Seine sans pitié.

Et Marie s’offre à la réforme,
Le cœur ignore les différences,
A l’ombre d’un malicieux vieil orme,
Ils coqueliquent sans prudence.
Et le goupillon hérétique
Inonde de semence huguenote
L’accueillant jardin catholique,
Marie proteste, s’effondre, sanglote.

Pendant ce temps en bonne ville de Paris,
On compte les morts de Saint-Barthélemy.
Philippe II fait chanter un Te Dem,
Le pape affiche sa mine réjouie à Rome.

Ah Joseph si grosse je deviens,
Huche vergognée la bachelette,
Mon père me tuera c’est certain,
O mon dieu, j’ai perdu la tête.
Et toi mon gentil écuyer
Il te pendra, mon pauvre sot,
Ecorché vif et escouillé,
Ta dépouille offerte au corbeau.

Pendant ce temps en bonne ville de Paris,
Le roi essaie de calmer les esprits.
La folie s’étend partout en France
Et puis massacre dans l’indifférence.

Joseph pour épargner son vit
Et épouser la pécheresse,
S’est fait papiste au plus vite,
Ah Marie vaut bien une messe.
Dans son berceau en bois de saule,
Babille l’enfantelet Jésus,
Un attendrissant petit drole
Car bien sûr la vie continue.

Pendant ce temps en bonne ville de Paris,
On n’oublie vite la Saint-Barthélemy .
Mais le roi Charles IX plein de remords
Sera à son tour cueilli par la mort.

jean-pierre 26/01/06

Bonsoir Raymonde! :Aimer:

Je suis bien content , moi aussi j'aime bien l'histoire de France !
J'adore Robert Merle et "Fortune de France" c'est génial!
Ah les guerres de religion !!!!!!

Bon, alors ce bouquin sur Catherine de Médicis, il est publié?
Pourquoi ne pas publier des extraits sur le forum ?
Quelle famille quand même !
Bon, tu me tiens au courant pour le livre!

Quel boulot! :Félicitations:

A bientôt
Jean-Pierre

Bon, ce n'est pas grave, on va écrire un livre ensemble !

Je propose une graphie bio du jardinier de mâme Médicis!
Chez Robert (Merle), les tites gens ont autant d'importance que les rois et reines !!!!!

Bon, au boulot Raymonde et en vers avec des rimes riches comme les pâtes du même nom!

Bon, j'attends le manuscrit avec impatience!

"La vie secrète du jardinier de mâme Médicis"!

Un peu long le titre, mais bon, tellement explicite!!!!

Vive les livres biologiques!!!!

Ah Raymonde, havre de grâce ma bonne amie, je ne sais écrire qu'en vers avec rimes riches de préférence!
Ma parladure est faible mais la rime m'inspire!
Sans la rime, je n'existe plus!
Bon, ça rime pas à grand chose ce que j'écris, mais bon, ça m'occupe!!!

Un livre à deux, mais je suis un gamin, le livre ne sera jamais publié!

Enfin, essayons, tu trouve le sujet et hop, au boulot!

Un livre écrit en direct devant les amis du forum.

Bon, je commence!


Le crime de la rue Saint-Anne


Prologue


Marco ne répond pas, il la laisse répéter ses litanies en regardant la télé.
Parfois il lâche un soupir puis ferme les yeux en méditant.
Il médite Marco, il cogite beaucoup et son cerveau ne se repose guère.
Elle parle sans pause, un débit effrayant, les mots tournent et valsent, se cognent contre les murs, reviennent résonner dans son encéphale épuisé.
Bon, c'est décidé, il va la tuer, mais comment, that the question!
Il a lu tous les polars sur le crime parfait, mais bon, avec l'ADN, difficile d'échapper à la police.
Il a bien pensé lui faire lire du Sollers, mais cela lui semble un rien inhumain.
Que faire, peut-être que madame Raymonde pourra l'aider, en attendant, je lui passe le relais.

:Félicitations: jean -pierre tu es un surdoué toi moi pas un livre surtout un polar je ne saurais l'écrire sans avoir beaucoup travaillé dessus je fais pareil avec mes poésies ne m'en veux pas mais je suis plus lente que toi
va voir mon site
http://site.voila.fr/verney/
j'irai voir le tien
amitiés
raymonde

Bonjour Raymonde!

Ah si j'écris à la chaine, c'est normal, je bosse à l'usine!
Faut y aller à l'atelier, le rendement, à fond toujours!!!!! :Froid:

Alors, sur le net, c'est pareil, à fond !!!!!
Suis pas doué pour autant, je m'amuse c'est tout et c'est déjà ça!

Je suis allé sur ton site mais je n'ai pas trouvé le livre d'or pour te laisser un message.

Très beau poème Gaïa, très belle écriture!!!!

Un site agréable d'une grande douceur dans les couleurs.

A bientôt Raymonde !!!!!

Jean-Pierre

Le crime de la rue Saint-Anne


Prologue


Marco ne répond pas, il la laisse répéter ses litanies en regardant la télé.
Parfois il lâche un soupir puis ferme les yeux en méditant.
Il médite Marco, il cogite beaucoup et son cerveau ne se repose guère.
Elle parle sans pause, un débit effrayant, les mots tournent et valsent, se cognent contre les murs, reviennent résonner dans son encéphale épuisé.
Bon, c'est décidé, il va la tuer, mais comment, that the question!
Il a lu tous les polars sur le crime parfait, mais bon, avec l'ADN, difficile d'échapper à la police.
Il a bien pensé lui faire lire du Sollers, mais cela lui semble un rien inhumain.

Tout en parlant , Cécile regarde son homme, il est laid, repoussant, elle le déteste!
Il baille dans une haleine putride devant sa télé où s'agite des marionnettes en short qui se disputent bêtement un ballon sous l'oeil sévère d'un homme en noir qui siffle comme un merle au printemps.
Elle le traîne depuis vingt ans comme comme un boulet.
Elle qui était si canon, cette cohabitation l'a transformé en vielle antiquité poussièreuse, nerveuse et bavarde.
Bon, c'est décidé, elle va le tuer, mais comment, that the question!
Elle a bien pensé lui faire lire du Bernard Henry Levy,mais cela lui semble un rien inhumain.