Quand je m’en vais souvent fier et poète dans mes ballades d’amour et d’espoir chercher ma liberté des mots et des scarabées sur les champs de promesse chanter la bohème, jouer à cet arc-en-ciel aux abords des Aurès ceint au diadème de monts pensifs et compatissants qui, dans mon esseulée par un certain après- midi des vacances se dégringolent en pente escarpée finissant leur chute en un vaste plancher fertile nourricier .
Là, je m’enracine de plus en plus en ce sol bénit des ancêtres boisé de cèdres et de sapins inextricablement à chaque pas il me semble avoir l’impression d’avancer sur un rai de lumière ou de foncer dans cet espace infini martelé à coups de volonté dans le vide de cet espace transparent pénétrer progressivement à la flûte des songes dans ce monde obscur
De l’oubli éternel de l’absence envoûtée au charme des noblesses rimées …
Mais une voix surgissant des décombres d’une mémoire mutilée à l’épée des soupirs exilés
M’interpelle des fins fonds de cet oubli noyé en ce mystère des mots muets embaumés à la cire des sentiments nobles et sincère d’un cœur amoureux …
Ma colombe est revenue de son voyage lointain aux ailes des rimes chercher ou donner l’aumône à ces enfants affamés du sahel chercher l’amour et l’espoir en sacs de semoule ou en pièces de monnaie que vous en faites don à ces pauvres malheurs pour ouvrir cette porte du bonheur en hommes et femmes élus sur ce podium éternel des amours immortelles.
Dire vrai mes chers amis, ma colombe est revenue vous annoncer ses retrouvailles bâtir un nid à la mousse des soupirs
Et s’envoler aux ailes blanches des rimes embaumées à la cire de votre bonté générosité à semer l’amour à tout vent …..