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Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
Gérard SANDIFORT alias Sandipoete
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Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
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 ODE A LA TERRE

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maufran
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MessageSujet: ODE A LA TERRE   ODE A LA TERRE EmptyMer 14 Nov 2007 - 18:17

ODE A LA TERRE


Que de mots seyent bien à ton nom, belle Terre,
Que de fois le poète, ardent à te louer
N’a-t-il été comblé de trouver, pour rimer :
Chère, sphère, lumière ou mère nourricière
Et bien d’autres encore, il suffit de chercher

Que ce soit ce vaisseau qui vogue dans l’espace
Et que la main de Dieu guide vers son destin,
Ou ce sol nourricier qui prodigue le grain,
Le poète toujours t’as mis en bonne place
Entre l’amour, la guerre et le chant de matin

Mais à tant t’honorer, à te chercher une âme
Qu’à profusion, des mots, trouvés là par bonheur
Font s’allumer en nous et nous laissent rêveur,
Le gai poète occulte un précieux sésame,
Pour nous, clé de la foi, rempart contre la peur

Cette peur que certains voient en l’Apocalypse
Brandie à contre sens comme un épouvantail,
Fin du monde ostensible exposée en détail.
Cette façon de voir notre destin éclipse
Ce grand panorama, fausse le gouvernail.

Tel annonce à grands cris, tout fier, sa fin du monde
Où les bons seront oins et les méchants exclus
(Car les prédicateurs sont forcément élus)
Mais l’échéance passe et cesse la faconde
Quand les prêches taris se trouvent confondus.

On n’est pas à l’abri malgré nos découvertes
Car aujourd’hui la science y va de son couplet :
Comète, envahisseurs, le service est complet.
Pour donner leur avis, les langues sont disertes,
Mais le plat refroidi, tombe comme un soufflet.

Le monde est-il obscur ? avons nous des œillères ?
Car nous ne voulons voir que ce qui nous convient,
Dédaignant le symbole et tout ce qu’il contient.
Si nous savions penser avec d’autres lumières,
Nous pourrions voir comment notre avenir est peint.

Ce qui nous est offert, édifiante fresque,
Du plan de la Genèse à la vision de Jean
Devrait être pour nous un précieux talisman.
Nous n’en savons tirer qu’une impression dantesque.
Elle a le sens d’un dieu, l’ordre d’un vaste plan.

Amour, le sceau d’un dieu se voit dans l’harmonie,
Dans la correspondance entre les éléments.
Qui résonne en notre âme et dans nos sentiments.
Et nous le ressentons, nous, dans la poésie
Quand cette vigne croît, donnant mille sarments.

Nous goûtons de son vin, devenons euphoriques,
Nous trouvons chaque jour mille comparaisons.
Comme des chercheurs d’or, nous creusons, tamisons,
Mais ce ne sont souvent qu’images oniriques.
L’essentiel est plus loin, sous d’autres horizons.

La Terre ne pourrait, par des mains étrangères
Mourir et nous tuer par accidents fortuits
Comme la foudre abat des arbres pleins de fruits.
Elle nous conduira jusqu’à nos fins dernières
Sauf si nous descendons, libres, au fond du puits.

Est-il donc orgueilleux d’imaginer que l’Homme
Est le but essentiel de tout le plan divin.
Et le Terre le porte ! Honorer ce destin
Est son devoir vital depuis que cette pomme
Lui permit de choisir clairement son chemin.

Orgueilleux, l’Homme l’est. Il puise à cette force
Pour redresser son front face à l’adversité,
Ou lorsque l’injustice atteint sa dignité.
Mais elle ne doit pas être plus qu’une écorce
Qui protège sa vie, exclut la vanité.

Car elle peut souvent lui monter à la tête,
L’aveugler, attiser son désir de pouvoir,
Faire prendre un chemin d’où l’on ne peut plus voir
Que notre œuvre est contraire au sens de la planète,
Aussi, qu’il est trop tard, souvent, pour y surseoir.

Avant, les souverains avaient, en leur puissance
Par rapport à la Terre, un pouvoir limité.
Les lois se référaient à une déité,
La peur d’un châtiment pesait dans la balance
L’esprit soufflait souvent dans la mentalité.

Aujourd’hui, pour un temps, vit le matérialisme.
On dit, de son trajet, qu’il est exponentiel
Et qu’il est un tremplin pour aller vers le Ciel…
On se laisse emporter sur l’aile d’un sophisme !
Le progrès est en marche et c’est là l’essentiel.

L’immensité se voit rien qu’en levant la tête ;
Pourquoi douter alors que tout est infini :
L’errance du passé va plonger dans l’oubli,
Bientôt s’éclairciront les ombres que projette
Un dieu vieillissant mal, par le doute affaibli.

La mondialisation, d’ailleurs, est une chance
Pour qui veut rassembler enfin le genre humain.
Les hommes tous unis, marchant main dans la main !
Mais sous quelle bannière ? amour ou contingence ?
Les hommes affamés mangent du mauvais pain.

Le croyant qui attend une manne divine
Pourra-t-il concevoir qu’il doit d’abord changer
Sa façon de penser ? Le Ciel est étranger
Aux concepts usuels. Il faut que s’imagine,
Pour comprendre la Terre, un nouvel horloger.

Le cœur du monde bat, aujourd’hui c’est d’angoisse.
La Terre, être vivant sent que notre âme dort.
Comment la réveiller ? De là dépend son sort.
Ouvrir grand ses volets, secouer sa paillasse,
Voir la Terre et le Ciel avec un autre abord

Se remettre en question, lâcher la main courante :
Voilà des points d’appui pour prendre un bon départ.
Ensuite l’âme s’ouvre, éclaire du regard
Les non-dits, les coins noirs qui étaient en attente
D’une aube de printemps qui fera fleurir l’art.

Le gai poète occulte un précieux sésame,
Mais il tisse le lien qui permet de sentir
Que la Terre et notre être, en un même soupir,
Issus d’un même geste et d’une même flamme
Sont liés et suivront un même devenir.

Le plaisir du poète est d’offrir aux oreilles
Les sons harmonieux qui vibrent dans les mots
Afin que l’auditeur ressente les échos
D’impressions qu’il connaît et qu’il trouve pareilles
Aux ondes d’émotions qui courent sur ses os.

Alors, dans le tréfonds naissent des résonances
Et notre cœur perçoit en de nouveaux rapports
Cet environnement où s’émeut notre corps
Pour vivre en harmonie avec les ordonnances
Qui régissent les lois vivantes du dehors.

L’Homme, consciemment ou pas, a dans l’idée
Qu’il doit évoluer. Mais en quelle saison
Pense-t-il vivre alors et vers quel horizon
La marche de ses pas serait elle guidée ?
C’est pour l’heure, en ce sens, la brûlante question.

On croit avec raison que c’est en saison chaude
Que nous évoluons, en pleine intensité,
En voyant le progrès et la diversité
Des orientations, des plans qu’on échafaude.
On peut dire à coup sûr : nous sommes en été.

Faut-il penser alors que la saison suivante
Changera le décor, laissant les arbres nus,
Que les plus insensés en seront parvenus
A vivre en artifice au lieu d’être en attente
De renouveaux prégnants mais pour eux inconnus ?

Le repos de l’hiver permet à l’être humain
D’intérioriser, de préparer le grain,
D’intégrer à la pâte un ferment qui, demain,
Fera, d’un nouveau pain, la nourriture saine
Pour que l’Homme, en mangeant, soit son propre levain.

La liberté sublime un choix de destinée.
Il est sain qu’une ânesse accouche d’un ânon
Plutôt que d’un bardot sans âme et sans prénom.
Pour autant serait elle élue ou condamnée ?
Qui comprend ce symbole aura la solution !*

L’homme doit honorer notre belle planète.
Saura-t-il avec elle entrer en communion ?
Saura-t-il, une fois, lui poser la question :
Qui, du scientifique ou du simple poète
Osera demander : Terre, quel est ton nom ?

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MessageSujet: Re: ODE A LA TERRE   ODE A LA TERRE EmptyJeu 15 Nov 2007 - 21:43

bonsoir maufran,

quelle richesse cet écrit ... je reviendrai le relire ... c'est un texte à méditer ..... nous sommes à l'aube d'un changement, mais quel sera ce changement, nul le sait, le mouvement est un marche, souhaitons que cela se passe, sans trop de douleurs et que demain sera un monde encore meilleur ..... je ne désespère pas de l'être humain .....

à bientôt



:Au revoir:
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maufran
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MessageSujet: Re: ODE A LA TERRE   ODE A LA TERRE EmptyDim 18 Nov 2007 - 15:34

Merci marie ange pour tout tes commentaires, je suis heureux que ces poémes t'aient plu - bien poétiquement
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pascale
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MessageSujet: Re: ODE A LA TERRE   ODE A LA TERRE EmptyLun 26 Nov 2007 - 15:47

Un éclairage, une lumière, changent le regard qu'on porte sur le monde...Merci pour ces lueurs et cette clarté en forme d'ode!
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yagamed
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MessageSujet: Re: ODE A LA TERRE   ODE A LA TERRE EmptyDim 23 Déc 2007 - 19:33

maufran a écrit:
ODE A LA TERRE


Que de mots seyent bien à ton nom, belle Terre,
Que de fois le poète, ardent à te louer
N’a-t-il été comblé de trouver, pour rimer :
Chère, sphère, lumière ou mère nourricière
Et bien d’autres encore, il suffit de chercher

Que ce soit ce vaisseau qui vogue dans l’espace
Et que la main de Dieu guide vers son destin,
Ou ce sol nourricier qui prodigue le grain,
Le poète toujours t’as mis en bonne place
Entre l’amour, la guerre et le chant de matin

Mais à tant t’honorer, à te chercher une âme
Qu’à profusion, des mots, trouvés là par bonheur
Font s’allumer en nous et nous laissent rêveur,
Le gai poète occulte un précieux sésame,
Pour nous, clé de la foi, rempart contre la peur

Cette peur que certains voient en l’Apocalypse
Brandie à contre sens comme un épouvantail,
Fin du monde ostensible exposée en détail.
Cette façon de voir notre destin éclipse
Ce grand panorama, fausse le gouvernail.

Tel annonce à grands cris, tout fier, sa fin du monde
Où les bons seront oins et les méchants exclus
(Car les prédicateurs sont forcément élus)
Mais l’échéance passe et cesse la faconde
Quand les prêches taris se trouvent confondus.

On n’est pas à l’abri malgré nos découvertes
Car aujourd’hui la science y va de son couplet :
Comète, envahisseurs, le service est complet.
Pour donner leur avis, les langues sont disertes,
Mais le plat refroidi, tombe comme un soufflet.

Le monde est-il obscur ? avons nous des œillères ?
Car nous ne voulons voir que ce qui nous convient,
Dédaignant le symbole et tout ce qu’il contient.
Si nous savions penser avec d’autres lumières,
Nous pourrions voir comment notre avenir est peint.

Ce qui nous est offert, édifiante fresque,
Du plan de la Genèse à la vision de Jean
Devrait être pour nous un précieux talisman.
Nous n’en savons tirer qu’une impression dantesque.
Elle a le sens d’un dieu, l’ordre d’un vaste plan.

Amour, le sceau d’un dieu se voit dans l’harmonie,
Dans la correspondance entre les éléments.
Qui résonne en notre âme et dans nos sentiments.
Et nous le ressentons, nous, dans la poésie
Quand cette vigne croît, donnant mille sarments.

Nous goûtons de son vin, devenons euphoriques,
Nous trouvons chaque jour mille comparaisons.
Comme des chercheurs d’or, nous creusons, tamisons,
Mais ce ne sont souvent qu’images oniriques.
L’essentiel est plus loin, sous d’autres horizons.

La Terre ne pourrait, par des mains étrangères
Mourir et nous tuer par accidents fortuits
Comme la foudre abat des arbres pleins de fruits.
Elle nous conduira jusqu’à nos fins dernières
Sauf si nous descendons, libres, au fond du puits.

Est-il donc orgueilleux d’imaginer que l’Homme
Est le but essentiel de tout le plan divin.
Et le Terre le porte ! Honorer ce destin
Est son devoir vital depuis que cette pomme
Lui permit de choisir clairement son chemin.

Orgueilleux, l’Homme l’est. Il puise à cette force
Pour redresser son front face à l’adversité,
Ou lorsque l’injustice atteint sa dignité.
Mais elle ne doit pas être plus qu’une écorce
Qui protège sa vie, exclut la vanité.

Car elle peut souvent lui monter à la tête,
L’aveugler, attiser son désir de pouvoir,
Faire prendre un chemin d’où l’on ne peut plus voir
Que notre œuvre est contraire au sens de la planète,
Aussi, qu’il est trop tard, souvent, pour y surseoir.

Avant, les souverains avaient, en leur puissance
Par rapport à la Terre, un pouvoir limité.
Les lois se référaient à une déité,
La peur d’un châtiment pesait dans la balance
L’esprit soufflait souvent dans la mentalité.

Aujourd’hui, pour un temps, vit le matérialisme.
On dit, de son trajet, qu’il est exponentiel
Et qu’il est un tremplin pour aller vers le Ciel…
On se laisse emporter sur l’aile d’un sophisme !
Le progrès est en marche et c’est là l’essentiel.

L’immensité se voit rien qu’en levant la tête ;
Pourquoi douter alors que tout est infini :
L’errance du passé va plonger dans l’oubli,
Bientôt s’éclairciront les ombres que projette
Un dieu vieillissant mal, par le doute affaibli.

La mondialisation, d’ailleurs, est une chance
Pour qui veut rassembler enfin le genre humain.
Les hommes tous unis, marchant main dans la main !
Mais sous quelle bannière ? amour ou contingence ?
Les hommes affamés mangent du mauvais pain.

Le croyant qui attend une manne divine
Pourra-t-il concevoir qu’il doit d’abord changer
Sa façon de penser ? Le Ciel est étranger
Aux concepts usuels. Il faut que s’imagine,
Pour comprendre la Terre, un nouvel horloger.

Le cœur du monde bat, aujourd’hui c’est d’angoisse.
La Terre, être vivant sent que notre âme dort.
Comment la réveiller ? De là dépend son sort.
Ouvrir grand ses volets, secouer sa paillasse,
Voir la Terre et le Ciel avec un autre abord

Se remettre en question, lâcher la main courante :
Voilà des points d’appui pour prendre un bon départ.
Ensuite l’âme s’ouvre, éclaire du regard
Les non-dits, les coins noirs qui étaient en attente
D’une aube de printemps qui fera fleurir l’art.

Le gai poète occulte un précieux sésame,
Mais il tisse le lien qui permet de sentir
Que la Terre et notre être, en un même soupir,
Issus d’un même geste et d’une même flamme
Sont liés et suivront un même devenir.

Le plaisir du poète est d’offrir aux oreilles
Les sons harmonieux qui vibrent dans les mots
Afin que l’auditeur ressente les échos
D’impressions qu’il connaît et qu’il trouve pareilles
Aux ondes d’émotions qui courent sur ses os.

Alors, dans le tréfonds naissent des résonances
Et notre cœur perçoit en de nouveaux rapports
Cet environnement où s’émeut notre corps
Pour vivre en harmonie avec les ordonnances
Qui régissent les lois vivantes du dehors.

L’Homme, consciemment ou pas, a dans l’idée
Qu’il doit évoluer. Mais en quelle saison
Pense-t-il vivre alors et vers quel horizon
La marche de ses pas serait elle guidée ?
C’est pour l’heure, en ce sens, la brûlante question.

On croit avec raison que c’est en saison chaude
Que nous évoluons, en pleine intensité,
En voyant le progrès et la diversité
Des orientations, des plans qu’on échafaude.
On peut dire à coup sûr : nous sommes en été.

Faut-il penser alors que la saison suivante
Changera le décor, laissant les arbres nus,
Que les plus insensés en seront parvenus
A vivre en artifice au lieu d’être en attente
De renouveaux prégnants mais pour eux inconnus ?

Le repos de l’hiver permet à l’être humain
D’intérioriser, de préparer le grain,
D’intégrer à la pâte un ferment qui, demain,
Fera, d’un nouveau pain, la nourriture saine
Pour que l’Homme, en mangeant, soit son propre levain.

La liberté sublime un choix de destinée.
Il est sain qu’une ânesse accouche d’un ânon
Plutôt que d’un bardot sans âme et sans prénom.
Pour autant serait elle élue ou condamnée ?
Qui comprend ce symbole aura la solution !*

L’homme doit honorer notre belle planète.
Saura-t-il avec elle entrer en communion ?
Saura-t-il, une fois, lui poser la question :
Qui, du scientifique ou du simple poète
Osera demander : Terre, quel est ton nom ?
Bonsoir Mr,
Quelle vision à la fois scientifique,humaniste et empirique de l'existence sur notre planète terre!
Tu es arrivé à harmoniser les bienfaits,les mérites de ce milieu ambiant où nous avons la chance d'évoluer auprés d'autres créatures ainsi qu'un appel à la sauvegarde de ces biens naturels dont jouit l'humanité.
Ce qui impressionne également c'est que tu évoques presque toutes les sensations qu'éprouve l'humain sur cette terre,sans oublier le poète et le scientifique,appelés à entrer en communion avec le système planétaire.
Félicitations pour ce chef d'oeuvre à enjeux enjeux multiples:
écologique,scientifique,poétique,humanisteet éthique.
Cordialement,
yagamed
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MessageSujet: Re: ODE A LA TERRE   ODE A LA TERRE EmptySam 26 Jan 2013 - 12:37

J'ai lu cette "ode" de poids destinée à notre planète.
Un argumentaire sans faille - et aujourd'hui en 2013, cet écrit reste d'actualité.
Mais c'est une question qui mènent à la réflexion, depuis longtemps.

Un grand et beau travail.
Dans lequel j'ai vu souvent que la "Terre" et ses "habitants" pouvaient se confondre.
et je me demandais, si au fond, nous ne sommes pas partie intégrante de cette "Terre", et si cette ode, n'était pas aussi une ode aux humains que nous sommes.

Merci de cette réflexion partagée.
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