Source = http://gothic.centerblog.net/90861-DANSES-MACABRES La fête est magistrale, le bal des squelettes
Nous n'avons pas d'esprit et nous dansons sans tête
Oh ! La douce folie de nos corps qui se mêlent
Décadence ! Insolence de vos yeux rebelles !
Les gerbes de lumières illuminent a grand tord
Une immonde forêt de cadavres et de morts ...
Je sais, je sais, c'est moi qui déroge à la règle
Je sais, je le sais je ferais mieux d'être espiègle
De prendre tout prétexte ... le plaisir le plaisir,
Il est dans vos fêtes ... je n'en ai guère qu'a écrire.
La pierre froide de l'immeuble est devenue moite
Votre vie commence a gauche pour finir a droite
Certes ... mais la fierté ! La fierté, inutile ...
Car les plus intelligents sont les plus habiles
L'ombre des grands arbres est une aura protectrice
Quelques étoiles, que dieu nous offre en sacrifice
Forment des mots durs qui se coincent dans vos gorges
Vous vomissez l'amour propre que l'on vous forge
Vos atroces silhouettes peignent sur la vitre
Des cauchemars inavouables dont le titre
Serait à faire blêmir de haine les gens honnêtes
C'est sûr je suis ridicule, mais je suis moi-même
Montrez-moi vos visages ! Des hommes sans problèmes.
La clameur des chandelles imprégnée dans la terre
Est de trop ici ... actes sombres et austères
Pantins sans avenir. Il faut que l'on rigole !
J'aperçois dans le ciel, dans la chaire et l'alcool
Le triste reflet de vos sourires opaques
Attrapez-moi par les pieds, donnez-moi des claques !
Nous sommes tes amis, tes amis, les gentils
Prend de quoi être heureux et assois-toi ici
Roulons sur la pelouse, torturons l'herbe fraîche
Léchons sur le sol, la bière avant qu'elle ne sèche
Vos yeux sont périmés, et je pars comme un lâche
Vous avez de l'amour ? J'entends qu'on vous l'arrache !
D'innombrables feux follets dansent dans la brousse
Mais vos nuques ébréchées baignent dans la mousse !
Aha ! Mais rions donc ! Tout cela est si triste ...
Et courons ! Faisons tous les malins sur la piste !
Je n'ai pas le courage, je n'en ai nul besoin
Je vous laisse le soin de ne pas être bien.
Vous buvez du bonheur, je ne veux pas de ça
Mort à celui qui pleure, a celui qui rira ...
Vous êtes ridicules je ne le suis pas moins
Nous sommes tous les mêmes j'essaye d'être bien
Je dois être spécial, car vous me dégoûtez
Dans ce moment de joie d'espoir prémédité
Tous, tous des bêtes ! A courir après la boisson
A cinq ans d'accord ... Vous incarnez vos passions
Vous crachez vos tripes et notre chaire, la débâcle
Au sol ou sous la terre, aucun sens du spectacle
Ironie du sort, dans notre futur cercueil
On vous aura tous oublié, je me recueil
Faîtes les fous si vous ne l'êtes pas assez
Vous êtes le grand vide ! Vos sourires m'on tués.
Un corps, l’autre à coté, pourquoi pas des millions
A s'unir dans le péché, sans compensation
Folie ! Je vous refuse ! Et vos yeux doux m'accusent !
Pour les bons, ceux que j’aime, je n'ai que des excuses ...
Le trottement du son a modifié votre air
Vous respirez milles morts, le mal, la misère
Dans vos poumons de ténor prennent trop de place
Je te regarde, tu me regardes je t'embrasse
Nous expirons l'un dans l’autre, nos défaut ne font qu'un
Mais regardez-vous en face ! Dent dure de requin
Vos yeux dévorent le voisin, tend moi les bras.
Votre bouche ! Horreur ! Nous tombons toujours plus bas
Nous sommes tes amis, abandonne la vie
Pitié ! Dors avec nous, viens il n'y a qu'un lit !
Du noir tout de même vient sous les ombrages
Des saules qui pleurent comme moi sous l'orage
Vos cheveux d'éclair et vos prunelles de braise
Ont mystifié les cieux et les mains que l'on baise,
Tendu docilement, mais vous êtes des hommes !
Pas l'espoir d’oublier, sachez ce que nous sommes ...
Si je bois si je fume ... vous êtes tous à moi !
Seuls les buissons respirent. Du grand n'importe quoi !