Textes épars III

L'on enferme les choses à l'intérieur de notions, mais, en tant qu'ainsités, ces dernières sont libres de toute éternité.
 
L'on juge par rapport au si peu que l'on sait de soi ; de quelle vaine autorité se vante-t-on alors !
 
En cessant d'accroire que l'autre est pour soi un souci, on se libère ainsi en grande partie du souci que l'on a pour soi.
 
Il faut sentir que l'on reçoit en proportion de ce que l'on donne ; ainsi s'ordonnent les choses : des causes dans les circonstances ; les conséquences en subséquence...A tout, malheur peut être bon et le diable « porte pierre ».
 
La vie offre deux modalités de souffrance : patience et passion. Une seule est une vertu.
 
Toujours les existences se croisent ; l'on est pour l'autre un moyen, rien de plus.
 
Si l'humanité est éprise du grand idéal de justice, c'est pourtant en la justesse que les conséquences des choses agies s'impriment en le souvenir. Le monde sensible, son indescriptible pesanteur...
 
Une des leçons du Gilgamesh :
L'on peut percevoir que l'on ressemble bien souvent à ce que l'on combat ; aussi, l'amitié comme diverticule dépassionné de l'amour naît-elle de la fusion des pareils...
 
L'habitude, invariablement se poursuit jusqu'à ce que cela devienne la pire et la plus insupportable des habitudes : le « samsara » est un sable mouvant.
 
Qui pose une question a immanquablement en soi la réponse qui lui sied.
 
La sagesse est à jamais perdue pour celui qui aura remarqué, ne fût-ce qu'un instant ! qu'il aura pu avoir été sage. Paradigme de la sagesse : lueur portant le savoir en ignorant cette propriété. Porter le savoir, sans le savoir.
 
Ce que l'on aime en l'autre, c'est la constance de son désir pour soi prévalence d'un amour-propre pour un propre amour ; l'amour que l'on a pour la nature est vrai en ce que cette dernière fait absolument fi de nous. Prévalence du constat qu'on lui appartient en le besoin congru qu'on en a. Autonomie vs hétéronomie...Autotrophie vs hétérotrophie, etc.
 
Être apostat de soi comme pire faiblesse lorsque l'amour pour l'autre se rend oblatif, s'en suivent condamnation et dégoût de l'autre pour soi, de soi pour soi,  finalement de l'autre pour lui-même. Qui souhaiterait les faveurs d'un minus habens ?
 
Accepter : tenir dans sa main afin d'observer sous tous les angles, de ratiociner : préhension préambule de la compréhension ; des sens, au delà des sens.
 
je ne connais encore de créature humaine qu'il ne faille -telle gousse d'ail- écraser pour en exprimer la toute quintessence...
 
Souffrance vs tourment : carenciel du corps vs carenciel du cerveau.
 
La douleur, souffrance en son ressenti par la forme est alors un "epsilon" de l'équationnement se perpétuant entre les structures vivantes et leur milieu changeant ; lorsque la douleur n'est plus de l'ordre du ressentiment, l'équation est libérée de cette particule, la forme s'est adaptée. Le tourment relève de l'ennui : passion inhérente à l'incompréhension de la patience lato sensu...entre l'acte cogitalisé une fois agi et la répercution en subséquence de cette percussion au milieu environnant.
 
L'adjectif chiral découle du Grec cheir qui signifie la main ; la main droite est l'image dans le miroir de la main gauche ; complémentaires qu'elles sont l'une pour l'autre.
 
->La "Fusion Froide" se réalise donc lorsque deux personnes se "serrent la main".
 
Se serrer la main est pleinement la réalisation de l'Alchimie. Préfixe arabe : al indiquant l'idée d'un rapprochement ; du Latin chemia : transformation ; du Grec chymeia : mélange.
 
->L'alchimie, vue comme fusion froide des chiraux complémentaires apparemment opposés donne à sa racine l'idée aux gens de se serrer la main avec sympathie : ce qui rend déjà la fusion de ces complémentaires chiraux nettement moins froide !!! ;-DD
 
La chimie du carbone, en la tétravalente propriété de cet élément permet de créer des structures chirales que l'on nomme les énantiomères ; image l'un de l'autre dans le miroir ; c'est Pasteur qui découvrit cela en observant que les formes dextrogyres et levogyre d’un cristal possédant un carbone assymétriques  sont image l’une de l’autre dans un miroir.
La toute première observation de ce phénomène a été faite avec l’acide tartrique provenant du raisin. En Latin, racemus ; le mélange "racémique" contenant du dextrogyre et du levogyre à part équivalente.
 
->Ainsitairement, la chimie du carbone est l'existence de l'essence alchimique, qui, de son herméneutique est que tout apologète serre aimablement la main de son prochain instaurant ainsi une Harmonie dans l'Humanité...
Exemple à suivre
 
D'où l’alchimie, la biologie du vivant, etc. : visant uniformément à donner une chance à tout un chacun d'être heureux en apprenant, comme marcher consiste à mettre de manière bornée un pied devant l'autre, à se servir de la structure de leur ainsité biologique à l'état de bonheur raisonnable...parachèvement de la fonction humaine !
 
S’il faut savoir vider la coupe de vin vieux avant de la remplir, s’il faut apprendre à désapprendre pour ensuite désapprendre à apprendre.
 
Vivre est à la base savoir que se savoir, c’est vivre.
Se savoir su est alors l’essence de l’amour.