Sonnet sonnailles.

Je n’ai jamais pensé : après moi, le déluge !

Mais je voudrais partir en laissant mon remords

Entre les sales mains du dernier croque-mort

Avant de regagner mon ultime refuge.

Je serai soucieux devant le plus grand juge,

Afin de demander de m’ôter mon vieux mors

Pour que je puisse aller comme un trompe-la-mort

Estropier les vers sans aucun vermifuge.

Nul bulletin d’écrou ne pourra m’entraver,

Nulle poire d’angoisse enfouie en travers

N'étouffera l'écho dans mes vieilles oreilles.

Avant de m’oublier après mon oraison

On vous dira sur moi d’effarantes merveilles

Qui iront embellir mon posthume horizon.

Capricorne ne pense pas à l'après, vis pleinement le présent.

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Jean-Marcel

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