Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
Gérard SANDIFORT alias Sandipoete
Forum poétique
Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
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Nombre de messages : 74 Age : 72 Localisation : Alès Occitanie Date d'inscription : 19/01/2023
Sujet: Elle m'a ensorcelé Ven 20 Jan 2023 - 13:25
Je suis entré dans le tabac, comme chaque semaine ;
J’ai pris mon mensuel, réservé, comme par rengaine. Au fil des pages, mon regard se figea sur une photo ; Je ne suis pas joueur, mais je pense avoir gagné le Loto.
Je connaissais sa famille, et surtout toutes ses cousines ; Celle-là, pour moi, ne devait pas avoir eu la même résine. Une photo de famille, et juste une adresse mail ; Ma vive curiosité me pousse à avoir plus de détail.
Je cherche à connaître par courrier toute la vie de la belle ; Comment espérer mieux, le rendez-vous est chez elle. Un de mes amis me dépose à deux rues de son portail : A l’heure précise, je me présente, avec mon attirail.
Chaque pas me rapproche un peu plus de cette beauté ; Elle me donne l’impression d’avoir choisi une tenue d’été. Là allongée, le long de l’allée, à l’ombre d’une haie de pins ; Je tremble devant ce corps, je ne suis pas comme ces lapins.
J’admire ses lignes sportives, tout sur sa campe musclée ; Sa bouche à l’air carnassière va-elle me donner une raclée. Je m’approche, d’un clin d’œil, elle m’invite à m’assoir ; Les odeurs de bois et d’étoffes, me remplissent d’espoir.
Ce n’est plus un coup de cœur, mais un coup de foudre ; Ma sueur qui coule, ne tiendrait pas dans un dé à coudre. Elle m’invite à faire quelques pas, tout tremblant j’accepte ; Après quelques grognements, voilà-t-il pas qu’elle pète.
Elle commence à entonner une gentille petite mélodie ; Comme celle que me fredonnait ma vieille tante Élodie. Le portail franchit elle commence à changer de registre ; Ses gammes auraient fait pleurer de bonheur le ministre.
Rien de mieux, que venir chez moi, avant qu’elle ne pense ; Elle accepta sans rechigner de venir voir la belle Provence. Après une longue route sans escale, j’entrai dans le garage : En soulevant sa jupe, en espérant ne pas déclencher l’orage.
Je voulais voir par curiosité, ces organes, qui m’avaient enchanté ; Malgré son grand âge, on voit que tout n’est pas encore déjanté. La belle et le vieux forment un couple que l’on croise sous le porche ; Vous l’avez certainement compris ce n’est qu’une vieille Porsche.