Tourments...

Les vagues de silences tourmentées,
dessinent à sont front des falaises
de soucis dissimulés.
Fragmentés d’éclairs, ses yeux dévoilent
l’esprit cherchant la paix.

Ce visage noyé de creux et d’arêtes,
témoignages des aigreurs de la vie,
n’est pas celui d’un poète.
Son bonheur n’est plus,
il a oublié l’envie,
perdu l’idée même d’un sourire.

Il rage à l’intérieur,
hurle au temps qui passe, sa douleur.
Ses pleurs pénétrant tel le remord,
s’écoulent froids, silencieux…

Les petits ifs du cimetière frémissent,
cette nuit il restera là,
dans la lumière glacée
près des tombes qui gémissent.

" Jusqu’à ce que la mort vous sépare ",
l’amour est assassin,
il fait que l’on s’égare,
en pays libertin.

Cette nuit il restera là,
peut-être qu’il là verra,
alors s’apaiseront pour un temps
ses douleurs et sa rage.
Sur le sol il s’étendra,
dans la douleur du pénitent,
pour ne jamais se pardonner,
culpabilité du survivant,
de l’avoir si mal aimé.

Lunessences

16/12/2006

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Invité

superbe poésie et cette révolte vis à vis de la mort qui a arraché au poète l'être aimé
tu as su faire passer une émotion forte au travers de tes vers
amitiés
raymonde

Bonjour raymonde d'être passée me lire et d'avoir commenté ce texte qui ne me semblait pas finis quand je l'ai écris.
Des émotions que je souhaite faire passer, si à la lecture c'est le cas alors je suis satisfaite.
Merci beaucoup
Lunessences :Bisous:

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