Vote pour le concours du mois de Avril 2022

Dans notre nouvelle façon de faire les concours, comme nous faisons concourir nos textes accompagnés de ceux qui nous ont émus sur le même sujet, il nous faut nous habituer à voter exclusivement pour le texte.
Nous allons aussi essayer le choix multiple afin de donner aussi leur chance aux jeunes mains poétiques.
Bon vote à tous.

Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A
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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
Vote pour le concours du mois de Avril 2022 Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

Pour vous aider à choisir voici, en mots, les ressentis des participants
Il en fallait du temps et de l'imagination, pour mettre en mots tous les drames de ce theme... bravo à tous...

sandipoete a écrit:: (Composé pendant celle du golf)

Je suis de l'an deux mille et je suis l'héritier
De la misère au monde engendrée par nos pères.
Je suis de l'an deux mille, deux mille ans de gâchés
Par des êtres immondes qui ont fait la guerre.

Pourtant au tout début, il y a fort longtemps
Cette planète bleue était si merveilleuse.
Pourtant au tout début des animaux géants
Y ont vécu heureux des ères glorieuses.

Puis l'homme est arrivé, cet animal petit
Animal dangereux par son intelligence.
Puis l'homme est arrivé et l'envie lui a pris
De toujours faire mieux ignorant sa démence.

Pendant des millénaires il a appris le feu
Puis vint l'âge aux métaux pour travailler le sol.
Pendant des millénaires il s'est forgé des Dieux
Pour confesser ses maux, pour pardonner ses viols.

Car avec le métal qu'il tire de sa planète
Il s'est forgé des armes bien plus meurtrières.
Car avec le métal qui causera sa perte
Il fait couler ses larmes et son sang dans ses guerres.

Je suis de l'an deux mille et demain est bien triste
Car toujours en conflit des peuples se déchaînent.
Je suis de l'an deux mille, deux mille ans que des fils
Comme leurs pères aussi éprouvent trop de haine !

Vero a écrit:: A l'instar de méditant pour la paix

Le cœur fracturé jusqu'à la nausée
A perte de vue les barbelés
Le cœur fracturé jusqu'à la nausée
Les mots se transforment en balle
Contre les murs sourds et la guerre déballe
Débâcle ce soir
Ne cède pas au désespoir !

Le cœur fracturé jusqu'à la nausée
Calme, respire
En position de lotus la souffrance s'apaise
Comme s'abreuvent les biches
Au lac de jouvence

Le cœur fracturé jusqu'à la nausée
L'inspire s'envole
Et tu commences le voyage !
Vers les pays du levant
Vers les neiges éternelles
Où le froid est glacial
Où les pieds nus des moines
Foulent le sentier
Leur robe telle des flammes
Tranchent sur la brume
Leurs couleurs oranges et bordeaux
Donnent les contours de ton rêve

Le cœur fracturé jusqu'à la nausée
Un grand brasier s'installe
Un feu gigantesque !
Et du diaphragme à la tête
Défilent les images ...

Le cœur fracturé jusqu'à la nausée
S'embrasent les voix masquées du Ku Klux Klan
Les saintes et les sorcières qui brûlent sur les bûchers
Sur les visages cuivrés, aimés des indiens
Dansent en sarabande
Les massacres des bisons
Les famines hivernales et gelées

Le cœur fracturé jusqu'à la nausée
Dans le brasier s'animent
Les colères ancestrales, les colères archétypales
En un mot les colères qui s'étreignent
Se tordent et se consument
Et s'envolent alors
Pour la paix retrouvée qui s'appelle liberté !

Celle que chante les poètes
Celle où flottent les lotus et où hurlent les loups
Celle où rient les enfants, où j'aime mon amant
Et je revois alors les neiges candélabres
La sagesse des moines, la pureté de l'air
Je n'ai pas tout compris ...

Mais je sais, au fond de moi je sais
Que cet espace conquis
Ce vide intérieur vaste jusqu'à l'infinie
Ce plein rempli jusqu'à la joie
Vaut bien toutes les guerres !
Et être moi suffit pour semer les récoltes
Sur une terre acquise sans combats ni révoltes
Etre en paix suffit !

Assoula a écrit:: J'ai quatre ans et je vais mourir

J‘ai quatre ans
Mon seul but est de vivre
Pourtant je vais mourir
Jamais je n’aurais cinq ans
Je serais fusillé
Jamais je ne connaitrais la liberté
Portant je ne suis qu’un enfant
Quatre ans je suis grand
Mais ici ça ne dure pas longtemps

Pourquoi la guerre ?
Pourquoi détruire ma terre ?
Pourquoi je ne connais que la peur ?
Et n’ai je pas droit a bonheur
E ne suis qu’un pauvre enfant
Qui aurait voulu être grand
Jamais je ne pourrais être un grand enfant
Je ne serais qu’un combattant

Demain je serais fusillé
On me trouvera mort, abandonné
J‘ai seulement quatre ans
Je te dis adieu
Adieu Maman
Est-ce qu’après
Je serai encore malheureux ?
Adieu mes amis, Adieu la vie
Adieu les fleurs l’illusion du bonheur
Suis-je né pour être tué
Après ma mort
Reconnaitront ils leurs torts ?

Mon cœur a tant de choses à dire
Pour quelle raison doit-il mourir aussi ?
Comme moi, Il n’a pas fini de grandir
Je n’aurais jamais cinq ans
Cependant mes yeux ont mil ans
Car ils ont tant vu pour un enfant !

sandipoete a écrit:: Berceuse de chaos où la bataille est reine,
Guerre ô guerre affamée au choc des canons,
Hideuse entraînant l'homme à tuer ses garçons,
Ouvrière imbécile agrandissant la peine,

A quoi sers-tu folie, niaiserie humaine,
Si tu ne sais stopper la bêtise des cons ?
Détrôner le tyran ôtera ses pulsions
Dont les égarements construisent la déveine,

Depuis que l'homme existe il te suit, miséreux.
Ô ! Toi bêtise humaine plus forte que Dieu
Aux rois qu'il glorifie il érige des temples

Profite il t'est voué et servile à ton souhait,
Sans le réconforter, Guerre, tu le contemples.
Plus tu le mets à terre, plus il est ton bienfait.

jensal a écrit:: Aujourd'hui au réveil je lis les nouvelles,
''Encore 100 décédés'' dans cette guerre mortelle.
Les images des cadavres dans ma tête engravées,
Leur sang sur les rues pour toujours imprégné.
La main d'un fasciste autour du pays est serrée,
Et sans aucun signe qu'elle bientôt va lâcher.
Des familles séparées, par la distance comme par la mort,
Leurs coeurs brisés cessent de battre en accord.

Cette guerre qui règne, elle est facilement ignorée,
Par ceux qui vivent en paix dans leurs mondes isolés.
Pourquoi ignorons-nous les erreurs de nos ancêtres,
Lorsque les horreurs de la Shoah résonnent encore dans ces cinq lettres?
Sommes-nous si confortables dans notre nonchalance,
Que nous pouvons avoir l'inaction sur nos consciences?
Haussons nos voix, ouvrons nos bouches, plaidoyons en faveur de la paix,
Ne laissons pas sur nos âmes une plaie.
Ne relevons pas le fardeau d'une autre ère,
Il est temps qu'on arrête cette guerre.

Vero a écrit:: Elle est omniprésente elle est sur tous les fronts

Alors la confondre dès que naît la violence
Où la prendre à la gorge avec véhémence
Nos films se gorgent en tout genre d’attentats
La tendresse profonde évite les combats

Elle est omniprésente elle est sur tous les fronts

Les litiges d’un soir les orages apportent
Et l’enfant déchiré devient une bataille
Nié au désespoir tiraillé de la sorte
Que la Paix attristée redevient un détail

Elle est omniprésente elle est sur tous les fronts

Quand je bats la semelle et en file d’attente
Mes trippes s’emmêlent au volant impatiente
Si au fond de mon cœur elle défie l’étranger
Que ce sentiment meurt je veux le déloger

Elle est omniprésente elle est sur tous les fronts

A ma petite échelle j’héberge la caresse
La querelle intestine quand un serpent se dresse
Je l’aime et l’interpelle et l’oblige à se taire
C'est alors que j’incline une force à la terre

Elle est aux alentours elle est sur tous les fronts
L’envelopper d’amour c'est bien lui faire affront

Junior1 a écrit:: Texte : Assez de guerres

Trop ! C'est trop
Assez de guerres,
Arrêtez !! Oui arrêtez.
Nos âmes crient,
Nos esprits pleurent
Et nos corps souffrent.
Qu'avons-nous fait ??
Assez de guerres,
Oui, assez de guerres
Arrêtez !
Nous voulons vivre en paix.
Nous voulons juste manger à notre faim,
Nous voulons juste boire à notre soif,
Et dormir dans la tranquillité et la paix,
Mais pourquoi tous ces ignominies ?
Ces actes de rébellions servent à quoi ?
Je le répète, nous ne voulons qu'une seule chose,
Vivre en paix.
Être en paix avec les autres et,
Être en paix avec nous-même.
Cessez le feu ! Arrêtez la guerre !
Et laissez-nous vivre en paix.

sandipoete a écrit:: Paroles

Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts mon frère

Dans la grande chaîne de la vie
Où il fallait que nous passions
Où il fallait que nous soyons
Nous aurons eu la mauvaise partie

Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Les soldats seront troubadours
Mais nous nous serons morts, mon frère

Dans la grande chaîne de la vie
Pour qu'il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants
De la sagesse ici bas c'est le prix

Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Les soldats seront troubadours
Mais nous nous serons morts, mon frère

Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Les soldats seront troubadours
Mais nous nous serons morts, mon frère

Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Les soldats seront troubadours
Mais nous nous serons morts, mon frère

Source : Musixmatch
Paroliers : Levesque Raymond

Samedi 1er août 1914

surfeur1111 a écrit:: Samedi 1er août 1914

Dans dix jours vous serez Porte de Brandebourg,
Au prochain Noël blanc quand les flots de lumières
Eblouiront bosquets, fontaines et chaumières,
Par les honneurs couverts, de retour dans le bourg.

Marc laissa les moissons pour marcher au tambour
Le fusil sur l'épaule et rejoint les premières
Forces dans un wagon décoré de trémières,
Fleuri...qui l'emmena ben loin de ses labours.

Salauds ! Quatre printemps de boue et de mitraille
Et les copains pleurant, crevant dans la bataille
Par une baïonnette au bas-ventre embrochés.

Marc sourit pour toujours ! Sa chair violacée
Pourpre, montre les dents d'un visage amoché,
Devenu par le fer « une Gueule cassée ».

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Bonjour Invité MerciSandi

Voilà... J'ai voté pour les trois textes qui m'ont le plus ému...
Cela ne retire rien à la beauté des autres, mais c'est le cœur qui doit parler avant tout.
J'ai donc voté cette fois plus sur le fond des poèmes que sur leurs formes
Je remercie les participants pour leurs belles envolées poétiques
MerciSandi

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
Vote pour le concours du mois de Avril 2022 Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

Merci Tigresse pour les rappels de tous les textes !
Clape Mains

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
Vote pour le concours du mois de Avril 2022 Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

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